Bastianini attribue son succès à ses bonnes qualifications
Enea Bastianini pense qu'un week-end mieux construit que les précédents lui a permis d'avoir une meilleure position sur la grille au GP de Grande-Bretagne, ce qui a facilité ses deux succès en deux jours.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Enea Bastianini a réalisé l'un de ses plus beaux week-ends en MotoGP à Silverstone. Vainqueur du sprint samedi, dans un exercice qui ne l'avait vu décrocher aucune médaille par le passé, le pilote Ducati a récidivé en course principale, faisant une nouvelle fois parler sa maitrise de la fin de course et sa gestion des pneus.
Parti troisième et remonté au deuxième rang en début de course, il a ensuite subi les attaques de Jorge Martín et Aleix Espargaró, avant d'entamer sa remontée à mi-course. Bastianini a doublé Espargaró, profité d'une petite erreur de Pecco Bagnaia pour le doubler puis fondu sur Martín. Ce dernier a aussi ouvert sa trajectoire et le pilote Ducati en a profité pour plonger et s'imposer.
Un succès selon lui dû à un week-end mieux construit que les précédents, ce qui lui a permis de se qualifier en première ligne, ce qu'il n'avait réussi que dans les deux premiers rendez-vous de la saison jusque-là.
"Je suis très content du résultat de ce week-end", a déclaré Bastianini. "Pendant la pause estivale, j'ai beaucoup réfléchi pour comprendre ce qu'il était possible d'améliorer. J'ai analysé toutes les performances en course et c'est toujours bien de viser les points à chaque course, mais je pars toujours de l'arrière et j'ai souvent raté les time attacks."
VIDÉO - Le résumé du GP de Grande-Bretagne MotoGP
"Ce week-end, l'approche des time attacks était bonne. Hier, c'était ma première victoire en sprint, puis aujourd'hui, dans la vraie course. Je suis très heureux de gagner le Grand Prix des 75 ans du MotoGP. Je suis content."
Bastianini est réputé pour sa gestion des pneus qui lui offre un avantage dans les derniers tours, mais il a dû se montrer plus incisif que prévu sur sa moto : "Je pense qu'hier, on a vu la dégradation du pneu. Elle était élevée pour un sprint. Les trois ou quatre derniers tours étaient déjà un peu à la limite hier. Aujourd'hui, on a utilisé un pneu plus dur, le medium, mais je l'ai très bien géré dès le début. J'étais derrière parce que j'étais quatrième et j'ai plus attaqué que ce que j'avais anticipé mais à la fin, c'était bien comme ça."
"J'ai aussi vu que Pecco et Jorge avaient un peu de vibrations sur le côté gauche, parfois sur le côté droit aussi, et je ne sais pas comment l'expliquer. Ça arrive parfois quand le réservoir est vide. C'est l'une de mes compétences [de préserver le pneu]."
Et malgré une gomme arrière restée en bon état à la fin, Bastianini s'est fait une petite frayeur avec une glissade, alors qu'il avait course gagnée : "J'ai attaqué mais je ne voyais pas l'écart avec Jorge. Je me disais qu'il était proche de moi mais au virage 4, il n'y avait pas le bruit de sa moto donc je me suis dit 'Ok, il n'est pas à mon contact'. J'ai attaqué comme au tour précédent mais le pneu arrière était fini et j'ai un peu glissé, mais c'est parce que j'attaquais encore."
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