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MotoGP GP de Valence

Jack Miller chute en tête : "L'histoire de ma vie !"

Jack Miller a "un peu pleuré" après sa chute alors qu'il menait le GP de Valence, avant de revenir sur son erreur avec son habituel franc-parler teinté de second degré.

Jack Miller, Red Bull KTM Factory Racing

Au terme d'une saison marquée par des résultats inconstants et par un seul podium, à Jerez au printemps, Jack Miller a failli conclure l'année par un succès à Valence, ce qui aurait fait de lui le troisième pilote à priver Ducati d'une victoire en course principale cette année, après Álex Rins et Aleix Espargaró.

L'Australien était troisième sur la grille et il a doublé Johann Zarco au départ, mais a aussi été dépassé par Brad Binder et Jorge Martín en tout début de course. Le passage hors piste de Martín, un dépassement sur Pecco Bagnaia et l'erreur de Binder lui ont donné la tête à mi-course et, alors qu'il pensait avoir la victoire en poche, il a tout perdu sur une chute.

"C'est l'histoire de ma vie !", a résumé Miller avec humour. "Avec des si... Je roulais en fumant des clopes en pensant que c'était fait, mais comme toujours, le MotoGP m'a montré ce qu'il était. Sincèrement, je sentais que je ne pouvais pas vraiment faire de faute. Derrière Brad, il avait un bon rythme et il s'est fait cette frayeur, je me suis dit 'OK, je dois rouler seul maintenant'."

 

"Je me sentais bien, j'ai commencé à avoir quelques frayeurs sur le côté droit, le pneu s'est un peu refroidi sans avoir d'aspiration. Je me disais 'sois prudent' mais j'avais de bonnes sensations au  [virage] 4, je pouvais vraiment attaquer sur la moto, j'ai eu quelques frayeurs en entrée de courbe mais je pouvais forcer et faire un peu monter la température."

"Dans le changement de direction entre le 10 et le 11, sur l'élan, je n'ai même pas freiné, elle m'a échappé et c'était fini... J'ai un peu pleuré et ça peut arriver. Ça finit par passer mais on attaque énormément, on se casse le cul, pas seulement ces dernières semaines, toute l'année. Ça aurait été une très belle façon de terminer [l'année] mais comme je l'ai dit, c'est au conditionnel."

Invité à clarifier son "c'est l'histoire de ma vie", Miller a dédramatisé la situation : "J'ai de l'auto-dérision, je ne le pense pas. On pourrait dire que c'est ma façon d'encaisser. Je ne le pense pas, ça ne m'empêche pas de dormir, qu'on ne se méprenne pas. Je ne pensais pas à ça, je me disais que ça allait être incroyable, je me disais déjà qu'un doublé serait incroyable, que les patrons allaient éjaculer dans le garage !"

"Comme je l'ai dit, je ne sentais pas que je pouvais partir à la faute. La seule fois où j'ai perdu du temps par rapport à Pecco [Bagnaia], c'est avec une grosse glissade de l'arrière en sortant du premier virage. J'ai beaucoup cabré et j'ai oublié de désactiver le variateur de hauteur. Je suis sorti du [virage] 2 et je suis entré dans le 3 avec une moto comme un chopper, et j'ai essayé de freiner suffisamment fort au 4 pour que ça se remette en place. J'ai perdu quatre dixièmes durant ce tour mais sinon, je pensais pouvoir contrôler le rythme."

Jack Miller, Red Bull KTM Factory Racing

Jack Miller pensait la victoire acquise à Valence

Huit des 21 pilotes au départ sont tombés pendant le Grand Prix de Valence. Miller pense que la faible température, accentuée par le le départ tardif, a joué un rôle dans ces erreurs. Le flanc droit du pneu se refroidissait puisque seulement cinq des 14 virages sont sur la droite mais le pilote KTM ne veut pas faire des conditions de piste une excuse.

"Ça s'est rafraîchit dans l'après-midi. Tour après tour après tour, on sentait que ça se rafraîchissait. La course a débuté à 15h00 et il commençait à faire très sombre. On a roulé le dernier week-end de novembre à Valence, on pouvait s'y attendre, et on a roulé à 15h00."

"Je ne vais pas mettre [la chute] sur le compte de [cet horaire], on avait les mêmes conditions que tout le monde et Pecco a réussi à rester sur la moto, à gagner et à remporter le championnat. Il a réussi à faire ça dans la plus grande partie de l'année. On va en tirer les leçons et essayer de progresser pour l'an prochain."

Miller a maintenant "quelques pièces à tester" pour trouver "freinage, turning, grip, puissance" lors du test de cette semaine. "Pas seulement mardi, tout l'hiver", a-t-il prévenu, comptant sur des progrès pour la saison 2024 : "On va essayer de faire les choses les unes après les autres. Les gars savent dans quels domaines on doit travailler, et Brad en particulier, moi et même Augusto [Fernández], on peut leur donner les informations dont ils ont besoin, et je pense qu'on sera bons."

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