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MotoGP GP du Qatar

Jack Miller s'est vu "beaucoup trop lent" au GP du Qatar

Jack Miller a admis avoir vécu un premier Grand Prix "frustrant", relégué dans le peloton puis parti à la faute au début de la course principale alors que son coéquipier se battait aux avant-postes.

Jack Miller, Red Bull KTM Factory Racing

Parmi les pilotes qui ont passé un mauvais week-end au Qatar pour le lancement du championnat MotoGP, Jack Miller n'a pas nié sa frustration. Seulement dixième sur la grille de départ et 11e à l'arrivée du sprint, le pilote KTM s'est surtout illustré de la plus mauvaise des façons dans la course principale, en partant à la faute dès l'entrée dans le deuxième tour.

"Ça n'est pas la manière dont je voulais commencer, mais c'est comme ça", admet-il. En quête de sensations tout au long du week-end, il avait à ses yeux sauvé l'essentiel en passant en Q2, puis avait réussi à prendre un bon envol lors du sprint avant de mener cette courte course d'une manière qu'il a jugée assez régulière, bien qu'à nette distance des premiers.

Dimanche, l'épreuve principale semblait mieux partie pour lui. Content d'avoir pris un bon départ, l'Australien s'était vite installé en sixième position avant d'être passé coup sur coup par Fabio Di Giannantonio et Álex Márquez à la fin du premier tour. Mais, peu après, il était dans le gravier.

"Ils ont un peu élargi dans le virage 1 et j'ai essayé de tenir une trajectoire plus serrée, mais l'avant s'est dérobé", explique-t-il, justifiant d'avoir "vu une opportunité" avec un espace dans lequel se faufiler à l'intérieur.

Jack Miller est tombé dès le début du GP du Qatar.

Jack Miller est tombé dès le début du GP du Qatar.

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Reparti en fond de peloton, Miller a constaté par la suite qu'il manquait de toute façon de performance. "Franchement, il me manquait tout simplement quelque chose aujourd'hui. Je ne sais pas si ça vient du niveau d'adhérence ou quoi, mais je n'ai pas réussi à m'approcher du rythme dont on a besoin."

Samedi, il avait été aux prises avec une moto qui avait tendance à se cabrer. Dimanche, ce problème était résolu "mais on en a eu d'autres", précise-t-il. "J'ai essayé de pousser au maximum à chaque tour, jusqu'au bout, mais j'étais beaucoup trop lent. Chaque fois que j'essayais de pousser, je perdais l'avant. Et chaque fois que j'essayais de pousser trop fort en sortie de virage, je perdais l'arrière, je n'arrivais pas à garder le grip."

Dans le même temps, KTM a bel et bien été sous la lumière, d'abord avec le rookie Pedro Acosta, qui l'a d'ailleurs passé pendant le sprint et qui l'a aussi devancé à chaque séance. Et puis, avec son coéquipier Brad Binder, deuxième du sprint et de la course longue. "Brad pilote vraiment bien. On sait que la moto en est capable et Brad l'a montré. Bien sûr que c'est frustrant, mais je sais que si on reste concentrés et qu'on continue à travailler, notre moment viendra", promet Miller.

"L'optimisme était élevé en entamant cette manche, et il l'est encore, sincèrement. Ce championnat est très serré entre nous tous, même si de mon côté on n'a pas mis les choses à exécution comme je sais qu'on peut le faire", ajoute-t-il. "On va essayer de comprendre ce qui n'a pas été et de le résoudre", promet le pilote australien, qui n'avait pas vraiment d'explications au moment de quitter Losail.

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