Márquez prévoit de ralentir pour pouvoir finir la course
Marc Márquez estime qu'il lui sera "très difficile" de faire une course incisive au Grand Prix du Japon, ayant ressenti une douleur musculaire après avoir attaqué du début à la fin en EL1.
Marc Márquez appréhendait le retour à Motegi, où les gros freinages et les virages sur la droite sont beaucoup plus exigeants pour son bras droit encore faible que ne l'était le MotorLand Aragón. L'Espagnol a finalement profité du format inhabituel de la première journée en piste, avec une longue séance à la place des deux habituellement organisées, pour attaquer sans véritable retenue et signer le sixième temps, à seulement 0'147 de Jack Miller. Il s'attend néanmoins à devoir baisser son rythme en course, sans quoi voir l'arrivée deviendrait difficile.
"Je me sens plutôt bien", a déclaré Márquez. "Le fait qu'il n'y ait eu qu'une séance de 1h15 et le risque de pluie pour demain m'ont poussé à attaquer totalement dès le début, pas comme un fou, mais je n'ai tout simplement pas pensé à ma condition physique. J'ai tout donné et en fin de séance j'ai commencé à sentir une certaine douleur, à un endroit précis."
"Avant de venir ici, on se disait que ça serait un circuit très difficile et aujourd'hui, j'ai compris qu'il serait très difficile de faire une course d'attaque totale et constante. Peut-être qu'il faudra que je réduise un peu mon rythme en course, pour finir en forme."
Comme en Aragón, Márquez n'est pas gêné par son os, repositionné dans le bon axe au cours de l'opération pratiquée en juin, mais par ses muscles affaiblis : "L'os ne me fait jamais mal mais le problème est que j'ai perdu en masse musculaire. Ça oblige à solliciter [le bras] d'une façon étrange, avec une position bizarre au niveau de l'épaule et de l'os. Je sollicite plus l'articulation."
Une Honda en forme à domicile
Marc Márquez
Marc Márquez n'a pas été le seul à entrer dans le top 10 avec la Honda ce vendredi puisque Pol Espargaró s'est classé 0"022 derrière lui, tandis que Takaaki Nakagami a réalisé un 12e temps encourageant malgré ses blessures à la main. La bonne forme de la RC213V à Motegi n'a rien de surprenant pour Márquez puisque toutes les conditions sont réunies pour faire briller cette moto capricieuse.
"C'est facile, c'est toujours la même chose : en essais, au test de Misano, à Mandalika, à Sepang, quand on a des pistes avec beaucoup de gomme et du banking, les chronos viennent. Aujourd'hui, il y a eu 1h15 d'essais, soit une demi-heure de gomme en plus sur la piste et à la fin, le niveau d'adhérence était très élevé. Dès qu'on a un niveau d'adhérence haut, les chronos sont là. Pol souffre particulièrement du manque d'adhérence, comme en Aragón, où la piste était glissante, et il avait encore plus de mal. C'est l'explication."
"Le problème est qu'avec cette moto, le chrono dépend beaucoup du grip arrière, on ne peut rien faire avec l'avant. On n'a pas les informations pour attaquer sur le pneu avant. Tout dépend de l'adhérence à l'arrière. C'est l'explication : une séance plus longue, plus de gomme en piste et sur cette piste, il n'y a pas de turning, c'est un circuit stop and go. On ne garde pas de vitesse en milieu de courbe et c'est notre point faible cette année."
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