Quartararo soutient l'idée de l'arrivée de Tony Arbolino chez Pramac

Quartararo estime que Tony Arbolino est prêt à passer en MotoGP l'année prochaine, alors que Pramac, qui passera en 2025 sous drapeau Yamaha, cherche un pilote issu des catégories junior.

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing, Tony Arbolino

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing, Tony Arbolino

Fabio Quartararo a publiquement soutenu en ce début de week-end le pilote Moto2 Tony Arbolino dans sa volonté de passer en MotoGP l'année prochaine, estimant qu'il conviendrait parfaitement à la nouvelle équipe satellite de Yamaha, Pramac.

Alors qu'il est pratiquement confirmé que Miguel Oliveira, actuellement pilote Trackhouse Aprilia, se dirigera vers Pramac l'année prochaine, l'attention s'est portée sur le deuxième guidon de l'équipe italienne, l'une des dernières places restantes sur la grille 2025. Fabio Quartararo avait évoqué la piste Fabio Di Giannantonio, mais ce dernier est destiné à une prolongation chez VR46.

Alors que Jack Miller connait bien la structure Pramac, son téléphone demeure, comme il le dit lui-même, silencieux. Il est entendu que Pramac souhaite associer Oliveira à un pilote prometteur issu des catégories juniors, Sergio García apparaissant initialement comme le principal candidat à ce poste.

Cependant, le pilote du team Marc VDS, Tony Arbolino, est également entré en jeu ces dernières semaines, bien que l'Italien connaisse une quatrième saison difficile en Moto2.

Après avoir été le dauphin de Pedro Acosta, actuel pilote Tech3 MotoGP, dans la lutte pour le titre 2023, et avoir remporté trois victoires, Arbolino n'a pas dépassé la sixième place cette année et se trouve actuellement hors du top 10 du championnat.

Tony Arbolino, Marc VDS Racing Team

Tony Arbolino

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Mais le jeune homme de 23 ans entretient de bonnes relations avec le pilote d'usine Yamaha Fabio Quartararo depuis qu'il a déménagé en Andorre, et le Français l'a recommandé pour la deuxième place chez Pramac, sachant lui-même bien à quel point les résultats en catégorie junior peuvent parfois donner une image différente du potentiel d'un pilote.

Bien que Quartararo n'ait pas directement son mot à dire dans la décision, il exerce une certaine influence au même titre que Prima, le sponsor titre de Pramac.

Interrogé sur Arbolino, qui a également terminé deuxième du classement Moto3 en 2020 avant de passer à la catégorie intermédiaire, Quartararo répond : "Pour moi, il est prêt. Je ne le pousse pas parce que c'est mon ami. Cette année n'a pas été facile pour lui. Je ne sais pas si ce sont les [nouveaux pneus Pirelli] ou la façon dont ils gèrent le travail avec lui, mais il a été l'un des pilotes qui a fait plus de dix podiums d'affilée. Pour moi, il est prêt, mais il n'a pas obtenu les résultats escomptés cette année."

"Mais dans mon cas, c'était exactement la même chose. Je n'ai jamais gagné plus de deux courses, je n'ai jamais fait plus de trois podiums en Moto2 et tout de suite, en MotoGP, j'étais prêt. Pour moi, il est donc prêt. Il vit maintenant très près de moi et je sais à quel point il travaille dur et je sais qu'il peut être prêt pour le MotoGP."

Une force qui se construit

Quartararo avait été salué comme la nouvelle star du MotoGP au début de sa carrière mais a connu des difficultés lors de ses deux saisons en Moto2, ne remportant qu'une seule victoire à Barcelone en 2018. Il a toutefois terminé cinquième lors de sa première saison dans l'élite avec Petronas SRT.

Fabio Quartararo, en tests à Valence en 2019 avec Petronas Yamaha SRT

Fabio Quartararo, en tests à Valence en 2019 avec Petronas Yamaha SRT

Avoir des pilotes de grande qualité chez Pramac est important pour le champion 2021, car Yamaha ajoute ce team à son rayonnement et élargit son programme MotoGP à quatre motos égales pour accélérer le développement de la M1.

Le constructeur japonais a conclu un accord avec Álex Rins à la veille du Grand Prix de Grande-Bretagne, ce qui lui permet d'aborder 2025 avec beaucoup de sérénité quant à sa place dans la structure. Interrogé sur l'importance de la continuité à un moment où Yamaha tente de se reconstruire, le pilote de 25 ans a déclaré : "Je pense que c'est génial. Álex a fait du bon travail cette année. Le retour d'information qu'il a fait est le même que le mien, même si le style de pilotage est totalement différent. L'année prochaine, avec deux motos supplémentaires et les essais, ce sera bien. Nous travaillons vraiment bien."

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