Albon : Williams ne peut pas débloquer le plein potentiel de sa F1
Alexander Albon estime que si la Williams FW46 a beaucoup à offrir, l'équipe ne parvient pas encore à l'exploiter correctement.
Après deux Grands Prix, Williams cherche encore à débloquer son compteur. Bien qu'Alexander Albon ait fini à une anonyme quinzième place lors de la manche d'ouverture, à Bahreïn, le pilote thaïlandais a montré un meilleur visage la semaine suivante, en Arabie saoudite. Longtemps contenu par Kevin Magnussen, en mission pour son coéquipier, Albon a finalement franchi la ligne d'arrivée à la onzième position.
En dépit de ces deux zéros pointés, Albon reste convaincu du potentiel de la Williams FW46, qui, selon lui, attend d'être complètement débloqué au fil du développement. "Nous savons où se trouvent nos points faibles. Nous savons qu'il y a du temps à gagner, nous savons où le chercher. J'espère qu'au cours des six ou sept prochaines courses, nous pourrons commencer à trouver cette performance et à sur-développer (sic) nos rivaux", a-t-il fait savoir.
"Nous savons que la voiture renferme beaucoup de temps [à gagner]. Nous ne pouvons pas y accéder pour l'instant. C'est un peu dommage parce que je pense qu'il y avait au moins une chance de marquer des points [au GP d'Arabie saoudite]. Nous pouvons le faire."
"Voyons donc ce qui se passe pour les prochaines courses, j'espère que nous allons progresser et être de plus en plus rapides. Ce n'est pas vraiment la façon dont nous voulons commencer la saison. Je pense que nous voulions un peu plus que cela, mais ce n'est que le début et nous pouvons nous battre."
Alex Albon, Williams Racing
Photo de: Shameem Fahath
Dotées d'une excellente vitesse de pointe, les Williams FW44 de 2022 et FW45 de 2023 ont permis à Albon de briller sur des circuits rapides, tels que Spa et Monza, et d'appliquer des stratégies audacieuses en se protégeant de ses rivaux, même armés du DRS.
La donne a toutefois changé avec la FW46, comme l'a expliqué Albon : "Nous n'avons pas la même vitesse en ligne droite que l'année dernière. C'est donc très difficile pour nous de dépasser. J'ai été assez surpris [au GP d'Arabie saoudite], j'ai dû faire tous mes dépassements dans les virages, ce qui n'est pas normal pour moi !"
"C'était intéressant. Quand le train de DRS était là, c'était impossible [de dépasser]. Une fois qu'il s'est brisé et que j'ai pu attaquer une voiture sans DRS, ça allait, je pouvais remonter le peloton. C'est frustrant parce que nous avions un meilleur rythme de course, notre rythme n'était pas mauvais."
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