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Formule 1 GP d'Italie

Alonso : "Très douloureux de rater les points" à Monza

Fernando Alonso est reparti frustré de Monza, après une course pourtant plus performante qu'espérée, et un top 10 finalement manqué pour quelques dixièmes.

Fernando Alonso, Aston Martin AMR24

Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images

Flirtant avec la 10e place lors des derniers Grands Prix, Fernando Alonso était arrivé à Monza fort des points marqués lors des deux courses précédentes, après sa 8e place à Spa et sa 10e position à Zandvoort. Sur les rectilignes de Monza, le double Champion du monde savait que la partie n'allait pas être facile pour le clan Aston Martin, et l'Espagnol a raté de peu son passage en Q3 lors des qualifications, où il a finalement signé le 11e chrono.

Profitant du cafouillage de Nico Hülkenberg et sa Haas dans le premier tour, Alonso s'est vite positionné à la 10e place dans le sillage de la Williams d'Alexander Albon, avant de se hisser à la neuvième place. Ayant opté pour une stratégie à deux arrêts, il pointait à la 11e place dans les derniers instants de l'épreuve et, malgré un bel effort dans les derniers tours, il échouait finalement sur la ligne à moins de deux dixièmes de la 10e place décrochée par Kevin Magnussen. De quoi nourrir quelques regrets.

"Nous ne pouvions pas [faire un seul arrêt] avec la dégradation de nos pneus", a expliqué Fernando Alonso à l'issue du Grand Prix d'Italie. "Donc oui, nous avons essayé de revenir sur la fin, et nous finissons à deux dixièmes de Magnussen, à la 11e place, et à seulement une seconde de la neuvième position. C'est très douloureux de rater les points car je pense que nous le méritions d'une certaine manière, avec une course bien exécutée. Mais la voiture est ce qu'elle est pour le moment, nous devons nous améliorer."

Depuis le début de saison, Fernando Alonso assiste à la lente descente dans la hiérarchie des Aston Martin. Régulièrement dans les points et proche du top 5 lors des premiers Grands Prix, le vétéran du plateau doit désormais lutter pour se maintenir dans le top 10, son coéquipier Lance Stroll n'ayant lui marqué des points qu'à six reprises. Mais il garde confiance en l'avenir, et en les capacités de son équipe à redresser la barre.

Fernando Alonso ronge son frein en attendant des jours meilleurs avec Aston Martin.

Fernando Alonso ronge son frein en attendant des jours meilleurs avec Aston Martin.

Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images

"Je pense que Lance et moi-même essayons de faire de notre mieux chaque week-end", continue Alonso. "Cette année, nous avons été très proches, à deux ou trois secondes à la fin des courses, et [à Monza] c'était l'un de ces week-ends où j'étais un peu mieux, j'étais content de la voiture et j'ai attaqué peut-être au-delà de 100%, et c'est la 11e place au final, alors oui je suis déçu."

"Nous devons être patients. Nous devons comprendre que le grand objectif est 2026. Mais en même temps, je pense qu'en tant qu'équipe, nous pouvons accepter de ne pas être dans la bataille des quatre premiers. Ce sont des équipes de premier plan et elles sont bien devant nous. Mais maintenant que nous sommes derrière Williams, Haas et VCARB, je pense que nous devons placer la barre un peu plus haut. Nous devons nous améliorer."

Newey en approche ?

Au cours de l'été, la possible arrivée d'Adrian Newey – qui quittera Red Bull en mars prochain – chez Aston Martin a beaucoup fait parler, des rumeurs annonçant même l'officialisation dès la semaine prochaine de l'arrivée de l'emblématique designer anglais à Silverstone. De quoi présager des jours meilleurs sur le long terme ?

"Ce ne sont que des rumeurs", coupe Fernando Alonso. "Et je pense que ce n'est pas le travail d'un seul homme pour tout régler. Il s'agit de comprendre ce qui va dans la bonne direction, ce qui ne va pas dans la bonne direction et d'essayer de préparer 2025 d'une meilleure façon."

"Je pense que nous avons encore le temps de réagir. Nous ne sommes qu'à la fin du mois d'août, nous sommes le 1er septembre. McLaren est passée en quatre mois de la dernière à la première place, ou de la dernière place au podium, donc nous avons des exemples clairs. De plus, Mercedes a commencé de la même manière que nous, nous étions à égalité avec Mercedes lors des quatre premières courses et ils ont déjà gagné trois Grands Prix cette année, donc je ne suis pas un fan des excuses."

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