Binotto : Pas besoin de changement chez Ferrari

Selon Mattia Binotto, directeur de la Scuderia Ferrari, il n'y a "rien à changer" au sein de l'équipe malgré les mauvaises performances et les nombreux égarements stratégiques.

Mattia Binotto, team principal, Ferrari

Bien que Ferrari ait signé huit pole positions depuis le début de la saison, le double du score de Red Bull, c'est l'équipe autrichienne qui a le plus souvent franchi la ligne d'arrivée en première position, neuf fois contre quatre pour Ferrari. Il n'est donc pas surprenant que la marque au taureau rouge domine assez nettement les deux championnats.

Le dernier couac de Ferrari, survenu au Grand Prix de Hongrie, a vu Charles Leclerc perdre tout espoir de victoire lorsque son équipe lui a fait chausser des pneus durs, qui ne se sont pas avérés performants. La Scuderia a été la seule équipe du haut de tableau à utiliser les gommes blanches, Red Bull et Mercedes ayant opté pour des relais en pneus tendres et mediums.

Les mauvaises décisions prises par Ferrari au GP de Hongrie ne sont que quelques lignes de plus sur la longue liste des erreurs commises par le Cheval cabré cette année. La pause estivale pourrait permettre à l'équipe italienne de changer son approche et sa manière de composer ses stratégies, néanmoins Mattia Binotto a contesté tout besoin de changement à Maranello.

"Ce n'est pas une question de malchance et il n'y a rien à changer non plus. C'est toujours une question d'apprentissage continu et de renforcement : renforcer l'expérience, renforcer les compétences", a estimé le directeur d'équipe.

"Il y a certainement quelque chose [en course] que l'on doit examiner et comprendre. Mais si je regarde l'équilibre de la première moitié de saison, il n'y a pas de raison pour que nous changions. Je pense que nous devons simplement nous occuper de ce qui s'est mal passé [en course]. Nous devons le comprendre, y répondre et redevenir aussi performants [que lors des courses précédentes]."

Les pilotes Ferrari perdent pied face à Red Bull.

Les pilotes Ferrari perdent pied face à Red Bull.

Si Binotto a affirmé que Ferrari n'avait pas la voiture pour gagner en Hongrie, qu'importe la stratégie, le choix des pneus durs a laissé Leclerc sans-voix. Après la course, le Monégasque était dépité, expliquant que son ressenti avec les pneus mediums n'avait pas été pris en compte.

"Je n'ai pas l'explication pour l'instant, je ne sais pas trop quoi dire non plus", avait-il commenté sur Canal+. "On m'a posé la question [pour les pneus durs] : les mediums étaient vraiment bien, on était plutôt rapides sur les mediums, ils étaient encore assez neufs, j'étais confiant et je l'ai dit à la radio."

Avec neuf courses restantes, Leclerc accuse un retard de 80 points sur Max Verstappen au championnat pilotes. Au soir du Grand Prix de Grande-Bretagne, trois courses auparavant, ce débours était de 34 points. La pente à remonter est raide, cependant Binotto est certain que le repos accordé par les quatre semaines de pause aidera Leclerc à repartir le couteau entre les dents.

"[Leclerc] essaie de se reposer et de se détendre pour revenir encore plus affamé et, en tant que leader, pour continuer à renforcer l'équipe et à se renforcer lui-même, petit à petit, et pour considérer chaque course comme une chance de victoire", a ajouté Binotto. "Nous gagnons et nous perdons ensemble. [Le GP de Hongrie] n'a pas été génial mais je pense qu'il y a encore beaucoup de potentiel. Nous devons d'abord nous concentrer sur la compréhension des raisons [de la mauvaise performance en Hongrie], trouver une réponse et revenir encore plus forts."

Avec Luke Smith

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