La FIA s'étonne des réactions hostiles à Andretti et Cadillac

Mohammed Ben Sulayem déplore au nom de la FIA des "réactions négatives" survenues après la candidature officielle du tandem Andretti-Cadillac à une place en Formule 1.

Le logo Cadillac

Mohammed Ben Sulayem ne nomme personne mais monte à nouveau au créneau. Dans une semaine marquée par plusieurs épisodes autour de l'arrivée potentielle d'Andretti en Formule 1, le président de la FIA a tenu à réagir à certaines attitudes qu'il déplore.

Lundi dernier, il avait justement fait part de son intention de voir la FIA lancer officiellement un appel à candidatures pour évaluer les projets de nouvelles écuries souhaitant s'engager en F1. Une décision qui a été suivie, trois jours plus tard, de l'annonce d'un partenariat stratégique entre Andretti Global et Cadillac, marque du groupe General Motors, pour renforcer le dossier de l'équipe américaine. Cadillac se dit notamment prêt à apporter un soutien technique sur la base d'une unité de puissance existante, sans devenir motoriste à part entière.

Cette annonce commune d'Andretti et Cadillac, jeudi, a provoqué l'enthousiasme immédiat de la FIA, Mohammed Ben Sulayem s'en réjouissant publiquement tout en rappelant que le processus d'évaluation prendrait plusieurs mois. En revanche, les dirigeants de la F1 se sont contentés d'un communiqué laconique rappelant notamment qu'ils auraient également leur mot à dire dans la décision finale, tout comme les écuries, et insistant sur la nécessité absolue "que le championnat reste crédible et stable". Ils ont également évoqué l'existence d'autres candidatures moins médiatisées.

Depuis plus d'un an maintenant, Andretti cherche à s'ouvrir les portes de la F1, et la somme de 200 millions de dollars exigible auprès de tout nouvel entrant est décrite comme n'étant pas un frein à ses ambitions. Néanmoins, plusieurs écuries actuelles ont déjà fait part de leur perplexité ou de leurs préoccupations, et seules McLaren et Alpine ont clairement pris position en faveur du projet porté par Michael Andretti.

Ce dimanche, Mohammed Ben Sulayem a de nouveau pris la parole pour déplorer les réticences observées, ne citant donc précisément aucune partie, mais insistant sur le fait que la candidature Andretti-Cadillac devait être perçue comme une bonne nouvelle pour la F1.

"Il est surprenant qu'il y ait eu des réactions négatives à l'annonce concernant Cadillac et Andretti", s'est-il étonné dans un communiqué. "Ces dernières années, la FIA a accepté l'engagement de plus petites structures avec succès. Nous devrions encourager les engagements potentiels en F1 de constructeurs mondiaux comme General Motors et de compétiteurs reconnus comme Andretti et d'autres. L'intérêt des écuries provenant de marchés en croissance ajoute de la diversité et élargit l'attrait de la Formule 1."

La grille compte aujourd'hui dix écuries de F1 mais le règlement de la discipline et les Accords Concorde tels qu'ils ont été conclus dans leur dernière version permettent de porter ce chiffre jusqu'à 12.

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