Leclerc : "Red Bull a toujours le dessus en course"
Bien qu'il ait signé les deux pole positions du week-end au Grand Prix d'Azerbaïdjan, Charles Leclerc estime que le rythme de Red Bull reste supérieur à celui de Ferrari sur les longues distances.
Garé sur l'emplacement réservé au poleman ce samedi après-midi à Bakou, Charles Leclerc a franchi la ligne d'arrivée 17 tours plus tard en deuxième position, avec près de cinq secondes de retard sur le vainqueur du jour, Sergio Pérez.
Le pilote Ferrari bénéficiera d'une nouvelle opportunité pour s'assurer de la première place ce dimanche, lors du Grand Prix d'Azerbaïdjan, puisqu'il s'élancera de nouveau de la pole position. Néanmoins, le Monégasque se montre peu optimiste compte tenu du rythme des RB19 lors du sprint.
"Nous ne pouvons pas changer la voiture", a expliqué Leclerc, faisant référence au régime de parc fermé. "Bien sûr, nous pouvons travailler un peu ici et là, sur les volets [des ailerons] peut-être, mais cela confirme un peu ce que nous pensions, à savoir que Red Bull a toujours le dessus en course."
Le pilote Ferrari a cependant relativisé sur les limites de sa monoplace en course, qui sont selon lui moins inquiétantes qu'en début d'année.
Il a ajouté : "Nous ne devons pas oublier à quel point nous étions loin derrière en matière de rythme de course [en début de saison]. Nous avons donc fait un pas en avant. Nous ne sommes pas encore là où nous voulons être mais si la victoire n'est pas possible, nous devons simplement prendre le maximum de points. Aujourd'hui, il n'y avait rien de plus [à prendre] donc nous sommes satisfaits de cette deuxième place. Nous allons essayer de gagner demain, même si la Red Bull semble plus rapide."
C'est au huitième tour que Pérez a porté l'estocade sur Leclerc, avec un dépassement au bout de la ligne droite principale à l'aide du DRS. Le Monégasque n'a pas cherché à défendre coûte que coûte sa position et a au contraire profité de l'aspiration offerte par son rival pour se protéger de Max Verstappen, troisième, avant que ses gommes ne se dégradent.
"Je ne savais pas à quoi m'attendre", a-t-il confié. "Je ne me suis pas trop battu avec Checo parce que je voulais seulement essayer de préserver mes pneus. Je savais que c'était notre point faible. J'ai essayé de rester dans [la zone] DRS de Checo pour qu'il puisse me tracter dans la ligne droite mais ça n'a pas été suffisant. Nous avons perdu un peu trop [de temps] vers la fin avec la dégradation. Nous allons donc voir ce qu'il est possible de faire pour améliorer la situation demain et nous donnerons tout ce que nous avons."
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