Le week-end désastreux de Marco Bezzecchi au Qatar
En manque de sensations le samedi et en proie à une pression de pneu qui grimpé en flèche le dimanche, Marco Bezzecchi a vécu l'un de ses plus mauvais week-end de l'année au Qatar.
Marco Bezzecchi n'a pris que trois points sur l'ensemble des deux jours à Losail. Il n'y a qu'à Jerez, où il avait chuté en course principale, qu'il a fait moins bien cette année, en ne marquant qu'un seul point en course sprint. Samedi, le pilote VR46 a terminé hors des neuf positions offrant des points, ce qui ne lui était jamais arrivé.
"L'adhérence à l'arrière n'était pas la meilleure mais je pense que le niveau d'adhérence est difficile pour tout le monde ce week-end", expliquait Bezzecchi à l'arrivée de ce sprint, conclu au 13e rang, la même position que sur la grille. "C'est juste que je n'ai jamais été à l'aise sur la moto."
"[En qualifications] je me suis senti un peu mieux mais ce n'était pas suffisant pour entrer en Q2, donc en partant 13e, c'était difficile de trouver une solution. On a testé quelque chose sur la moto pour la course mais ça ne m'a pas suffisamment aidé. J'ai fait quelques erreurs pendant le sprint, je revenais mais j'ai fait plusieurs erreurs. Je n'étais pas suffisamment rapide pur me battre pour de meilleures positions."
"Ce n'est pas à cause des pneus, plus à cause des réglages", a précisé l'Italien. "Disons que j'ai testé différentes façons de piloter, dans différents virages où je ne me sens pas bien. Je n'ai jamais réussi à être plus rapide donc j'ai un peu de mal ce week-end, malheureusement."
Des soucis de pression le dimanche
Bezzecchi espérait des progrès pour la course principale mais il s'est une nouvelle fois classé à la 13e place, après avoir éprouvé de grandes difficultés à gérer sa gomme avant. Déjà averti pour une pression trop basse à Mandalika, il a visiblement pris le départ avec une pression assez élevée, qui a continué à grimper, avec un pneu qui a surchauffé dans le trafic.
Dans ces conditions, Bezzecchi a perçu un manque d'adhérence et il redoutait la chute à tout instant : "Après deux tours, j'avais des alertes, le tableau de bord s'allumait. J'ai roulé très lentement, je ne pouvais pas entrer dans les virages, je ne pouvais plus freiner... C'était vraiment, vraiment dur."
Marco Bezzecchi
"Je ne pouvais pas faire mieux que ça parce que je n'avais pas de sensations", a-t-il précisé. "Je sentais que je risquais de chuter à chaque virage. La pression était élevée et c'était un désastre à l'avant."
Avant le début du week-end, Bezzecchi dénonçait une mesure selon lui "vraiment merdique", avec l'espoir d'une évolution pour la saison 2024, tant ses sensations sur la moto sont mauvaises avec une pression trop élevée.
"Le pneu était très bon mais avec cette règle, c'est très difficile et parfois ça peut très bien se passer, parfois non", a-t-il déploré après la course. "Malheureusement, ce n'était pas la meilleure journée, la pression était immédiatement très haute. Si on est devant, ça va, si on suit quelqu'un, c'est vraiment difficile d'anticiper ce que la température et la pression peuvent faire."
"Dès que c'est très élevé, il faut ralentir pour faire redescendre la pression", a ajouté Bezzecchi, évoquant un cercle vicieux : "Il faut être loin du pilote de devant. Quand on revient, la pression remonte, donc c'est vraiment difficile de piloter."
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