Marc Márquez loue le calme de son nouvel ingénieur
Marc Márquez apprécie le calme et l'implication de son nouveau chef mécanicien, avec qui il a partagé sa première journée au guidon de la Ducati.
C'est une année de gros changements qui débute pour Marc Márquez. Désormais officiellement pilote Gresini Racing, l'Espagnol devra se passer de son équipe technique habituelle pour relever ce nouveau défi et chercher à être performant avec la Ducati. À la tête de son nouveau groupe de travail se trouve Frankie Carchedi, ingénieur anglo-italien qui, il y a quatre ans, partageait le titre mondial de Joan Mir.
C'est lorsque Suzuki a quitté le MotoGP que Carchedi a rejoint Gresini, où il a repris la direction du stand de Fabio Di Giannantonio et corrigé la désorganisation dont s'était plaint le jeune pilote après sa première année. La fin de leur unique saison ensemble a été marquée par des performances en hausse, jusqu'à une victoire au GP du Qatar.
Marc Márquez, qui n'a connu que le travail avec Santi Hernández depuis la catégorie Moto2, a découvert son nouvel ingénieur lors du test qui s'est tenu à Valence au mois de novembre, le seul qu'il ait vécu jusqu'à présent au guidon de la Ducati. Et il en retient des qualités à ses yeux essentielles chez son nouvel acolyte : son calme malgré l'enjeu et son implication dans le travail.
"Frankie Carchedi est un technicien que je ne connais que d'une journée", a rappelé Marc Márquez cette semaine à Madrid, lors d'un événement promotionnel. "On a beaucoup discuté cet hiver, on s'est appelé, on a partagé diverses sensations au sujet du premier test… Et voilà. Ce qui est important, c'est que c'est un technicien appliqué, qui vit les choses."
"Il n'y a pas d'horaires, pas de montre. C'est le plus important dans un sport. Si vous voulez réussir, vous n'avez pas d'horaires. Si vous devez travailler plus, alors vous travaillez. Si vous devez travailler moins, vous le faites. Mais, surtout, l'implication est la chose la plus importante, ainsi que la motivation."
"Ce qui m'a le plus plu c'est que pour ce premier test, il était calme. Ça n'est pas facile pour une équipe, pour un box, ou dans ce cas pour un technicien, de voir arriver un pilote qui a autant de titres, avec autant d'attentes et de caméras dehors, et de rester calme. Il a été calme, il a suivi son plan, avec ses consignes, et il n'a rien laissé l'influencer, ce qui est le plus important."
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Marc Márquez n'a pu emmener qu'un seul mécanicien avec lui chez Gresini Racing.
Autre témoin de la bonne atmosphère qui régnait dans le stand Gresini ce jour-là, le fameux sourire qu'arborait Marc Márquez en enlevant son casque après son premier relais sur la Ducati. Un sourire adressé à son nouvel ingénieur et que la planète MotoGP toute entière a interprété comme le fait qu'il ait été d'emblée rassuré par ce qu'il avait ressenti.
"Le premier jour, après avoir passé autant de temps sur une même moto, avec un style de pilotage [bien précis], j'ai pu avoir des papillons dans le ventre. Le sourire dont on a tellement parlé, c'était un sourire de tranquillité. Peu importe l'expérience que vous pouvez avoir dans une catégorie, vous avez des inquiétudes."
"Désormais, on a une liste, dans les notes du téléphone, de ce sur quoi on doit travailler, pour la Malaisie surtout. Par exemple, [il y a] quatre choses au sujet de la position sur la moto", ajoute le pilote espagnol, qui précise ne pas avoir encore testé grand-chose sur la Ducati, mais retient qu'il s'est adapté "beaucoup plus vite que prévu".
Au sein de sa nouvelle équipe, Marc Márquez pourra tout de même compter sur deux visages connus. D'abord, un de ses mécaniciens, Javi Ortiz, le seul qu'il a pu emmener avec lui, tandis que les autres restent sous la direction de Santi Hernández pour désormais travailler avec Joan Mir. Et bien entendu son frère, Álex, à qui il n'a été que brièvement associé en 2020 chez Repsol Honda, avant de se blesser.
"La situation est totalement différente", rappelle le #93 au sujet de ces retrouvailles entre frères. "J'espère que ce sera complètement l'opposé. En 2020, je ne pensais qu'au titre, et aujourd'hui non. Aujourd'hui, le principal objectif est de recommencer à prendre du plaisir. Si je prends du plaisir, les résultats viendront."
"Évidemment, c'est étrange de piloter la Ducati. C'est étrange de rentrer dans le stand et de ne pas voir le visage de Santi, de changer de côté dans le box. Ce sont des changements auxquels on fait face avec le maximum de motivation possible."
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