La FIA rallonge une zone DRS qui avait été raccourcie en 2023
Revenant sur sa décision prise l'an passé, la FIA a décidé de ramener la longueur de la zone DRS de la ligne droite de départ/arrivée du circuit urbain de Bakou à sa longueur originale.
L'an passé, la FIA avait décidé de retirer 100 mètres à la zone DRS située entre le dernier et le premier virage du circuit de Bakou, à la fin de la longue pleine charge qui comprend la ligne de départ/arrivée. Retour en arrière pour l'édition 2024 du Grand Prix d'Azerbaïdjan puisque la zone va être rallongée... de 100 mètres.
Comme en 2022, le déclenchement du DRS pour les voitures qui seront à moins d'une seconde d'une autre sera donc possible 347 mètres après le virage 20 (contre 447 mètres l'an passé). Il faut souligner que la même situation a eu lieu lors du Grand Prix d'Italie il y a deux semaines, où le début de la zone DRS sur la ligne droite de départ/arrivée avait été avancé de 103 mètres par rapport à 2023. L'autre zone DRS de Bakou, entre les virages 2 et 3, est quant à elle raccourcie de deux petits mètres.
L'an passé, des changements sur le sujet avaient été implémentés par la FIA dans le cadre d'un effort pour réduire l'impact du dispositif du flap d'aileron arrière amovible, dans la deuxième année d'une réglementation technique taillée pour améliorer les luttes en piste.
Toutefois, cela n'avait pas été du goût de tous les pilotes et notamment de George Russell, directeur du GPDA (l'Association des pilotes de Grand Prix), qui avait à la fois regretté que les décisions soient prises sans consultation des pilotes eux-mêmes mais également qu'elles aient contribué à rendre les dépassements plus difficiles.
"Aucun d'entre nous [les pilotes] n'a vraiment compris pourquoi la zone DRS a été raccourcie", avait déclaré le pilote Mercedes après le GP 2023. "Aucun d'entre nous n'a été consulté à ce sujet, notre avis n'a pas été demandé. Je pense que la course à Bakou parle d'elle-même. Il est clair qu'à Bakou, [la zone DRS] était beaucoup trop courte."
En effet, par rapport à la saison 2022 où du mieux avait effectivement été constaté concernant le fait de pouvoir suivre de près une voiture, les pilotes ont vu un retour de balancier dès l'an passé, les écuries comprenant de mieux en mieux les règles et comment en limiter l'impact.
En 2024, d'autres zones DRS ont toutefois été réduites en longueur, à Barcelone et à Spa, avec là aussi quelques critiques de la part des pilotes concernant la difficulté de dépasser.
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