Hülkenberg emballé pour 2026 : Chez Audi, "tout a plus d'envergure"
Pour Nico Hülkenberg, les défis qui accompagnent l'introduction d'une marque du calibre d'Audi en Formule 1 ont été décisifs dans sa signature, en plus du fait que le constructeur soit allemand, comme lui.
Nico Hulkenberg, Haas F1 Team
Photo de: Simon Galloway / Motorsport Images
Ce dernier mois a été riche en rebondissements pour Stake F1/Audi. Après avoir écarté Andreas Seidl et Oliver Hoffmann, deux cadres de la direction de l'équipe, la marque aux quatre anneaux a rapidement annoncé le recrutement de l'ancien directeur de Ferrari, Mattia Binotto, et de l'ancien directeur sportif de Red Bull, Jonathan Wheatley.
Le premier prendra la position de directeur des opérations et directeur technique en chef de Sauber Motorsport, tandis que le second occupera le poste directeur d'équipe de Stake F1, puis d'Audi lorsque la marque intégrera la grille en 2026.
Maintenant que le cas de la direction a été réglé, il reste celui des pilotes. Pour l'instant seul Nico Hülkenberg a été annoncé comme représentant du constructeur et son coéquipier n'a toujours pas été trouvé.
L'actuel pilote Haas avait d'ailleurs été mis au courant du changement de direction quelques minutes avant l'annonce officielle via un coup de fil du PDG d'Audi, Gernot Döllner, avant le Grand Prix de Belgique. Toutefois, malgré tous les bruits de couloir, Hülkenberg a expliqué que cette refonte ne pouvait être que bénéfique, puisqu'elle prouve l'implication du constructeur allemand dans l'écurie qui ne portera pas son nom avant 2026.
"Je ne sais pas si c'est important, mais je pense que c'est bien, que cela montre le respect et le sérieux de la marque, qu'ils ne prennent pas cela à la légère", déclare-t-il. "Ils sont attentifs. Ils voient ce qui se passe, et c'est bien, très bien."
Nico Hülkenberg signe des autographes lors du GP d'Australie.
Photo de: Sam Bagnall / Motorsport Images
Pour Hülkenberg, le fait d'être un pilote allemand engagé par un constructeur allemand rend les choses "spéciales", mais n'a pas été "le facteur décisif" dans sa signature. Ce qui l'a attiré, ce sont plutôt les défis qui viennent avec une marque telle qu'Audi.
"C'est un grand défi, cela ne fait aucun doute", explique-t-il. "Aller chez Audi, qui sera un constructeur allemand, [avec] un pilote allemand, [il y aura] beaucoup d'attention, beaucoup d'attentes. Il est donc certain que ce ne sera pas facile."
"J'aime cette explication. Oui, tout a plus d'envergure [chez Audi]. Avec le bon et le mauvais. Avec le mauvais car, si vous n'êtes pas performant, la pression est plus forte, vous êtes plus sous les feux des projecteurs. Il y aura beaucoup plus de travail de relation presse et de communication, beaucoup plus d'exigences de ce côté-là. Mais oui, c'est une grande opportunité. Et tout est plus grand !"
Malgré son excitation pour le futur, le pilote a avoué que quitter Haas lui fera un petit pincement au cœur : "C'est toujours un sentiment d'amertume... la plupart du temps, c'est un sentiment doux-amer de quitter une équipe, parce qu'évidemment, vous construisez des relations, vous aimez travailler avec les gens dans la plupart des cas."
Toutefois, il ne regrette en aucun cas son départ : "Mais oui, il s'agit évidemment d'une question plus globale, de l'avenir. J'ai changé pour une raison, il y a une stratégie derrière et une raison. C'est comme ça."
Propos recueillis par Oleg Karpov
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