Jos Verstappen juge "ridicule" la punition de la FIA envers son fils
L'ancien pilote de F1 Jos Verstappen estime que la sanction infligée par la FIA à son fils Max pour avoir juré lors d'une conférence de presse officielle est "la chose la plus ridicule qui soit".
Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images
Avant le Grand Prix de Singapour, Max Verstappen avait déclaré que sa Red Bull était "à chier" ("fucked", en anglais), ce qui lui avait valu d'être sanctionné par la FIA, qui lui a imposé des travaux d'intérêt général.
Suite à cela, Verstappen avait montré sa désapprobation en ne répondant que laconiquement aux questions posées en conférence de presse officielle organisée par la FIA, notamment à l'issue des qualifications et de la course à Marina Bay, préférant répondre plus ouvertement aux médias lors de rencontres improvisées avec les journalistes.
Cette sanction frappait le triple Champion du monde alors que la FIA, par le biais de son président Mohamed Ben Sulayem, avait estimé que les pilotes de F1 tenaient des propos trop souvent grossiers lors de leurs échanges radio avec leur équipe. On se souvient également que, l'an passé, à l'occasion du premier Grand Prix de Las Vegas, Toto Wolff et Frédéric Vasseur, les directeurs des équipes Mercedes et Ferrari, respectivement, avaient été épinglés pour avoir utilisé un langage également jugé grossiers, mais avaient alors uniquement fait l'objet d'un avertissement.
Rencontré lors d'une épreuve régionale de rallye en Belgique, à laquelle il participait avec son copilote Renaud Jamoul, Jos Verstappen, ancien pilote de F1 et père de Max Verstappen, n'a pas caché son agacement sur la sanction infligée à son fils. "Je pense que c'est la chose la plus ridicule qui soit", estime le Néerlandais, interrogé par Motorsport.com. "Mais on le voit aussi en rallye", évoquant alors l'amende de 30 000 euros infligée à Sébastien Ogier pour des commentaires adressés aux officiels lors du Rallye de l'Acropole, en Grèce, au début du mois.
Max Verstappen n'a répondu que laconiquement aux questions lors des conférences de presse de la FIA à Singapour.
Photo de: Lionel Ng / Motorsport Images
Sur son compte Instagram, le président de la FIA, Mohammed ben Sulayem, a publié une déclaration au cours de l’été dernier expliquant que le Code Sportif International avait été modifié après que "des enquêtes récentes ont montré qu’il existe un lien direct entre les commentaires négatifs des pilotes et des membres d’équipe et l’augmentation de la haine dirigée vers les officiels sur les médias sociaux."
"Je ne pense pas que la FIA fasse du très bon travail", a ajouté Jos Verstappen en Belgique. "Mais je n’en dirai pas trop à ce sujet !"
Troisième du Rallye du Chili disputé ce week-end, Ott Tänak s'est lui aussi montré dubitatif face aux sanctions infligées aux pilotes par la FIA ces dernières semaines, estimant que les pilotes étaient "dans le collimateur" de l'instance dirigeante.
Lors du Rallye de Lettonie, le pilote estonien s'était montré virulent auprès de la direction de course, après qu'une arche gonflable publicitaire est tombé sur la piste, la spéciale n'ayant été neutralisée qu'après le passage de plusieurs voitures. Ayant déclaré que les commissaires "devaient être en train de prendre un bon repas et boire du bon vin", le Champion du monde 2019 était revenus sur ses propos, et s'était excusé auprès des officiels.
Avec Tom Howard
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