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Formule 1 GP des Pays-Bas

Leclerc : Ferrari en "gestion parfaite" à Zandvoort

Charles Leclerc a terminé troisième au Grand Prix des Pays-Bas. Le Monégasque ne cache pas sa surprise face au rythme inattendu de sa monoplace, mais estime que ce podium est dû à la "gestion parfaite" de sa course par Ferrari.

Charles Leclerc, Ferrari SF-24

Photo de: Simon Galloway / Motorsport Images

Alors qu'il annonçait un week-end très difficile pour Ferrari à Zandvoort, c'est finalement en troisième position que Charles Leclerc a passé le drapeau à damier du Grand Prix des Pays-Bas ce dimanche. Son coéquipier a également fait une bonne opération, puisque, parti 11e, Carlos Sainz a pu se hisser jusqu'à la 5e place. Un résultat miraculeux pour le pilote monégasque, mais surtout plus que bienvenu.

"Hier, j'avais dit que le podium serait un miracle, et nous l'avons fait donc je suis très content", explique-t-il au micro de Canal+. "Je ne suis pas souvent satisfait d'une deuxième ou troisième place, mais après un week-end aussi difficile que celui-là, avec la performance qui manquait énormément jusqu'à la course, ça fait vraiment plaisir pour toute l'équipe parce que Carlos aussi était très rapide."

Dès l'extinction des feux, Leclerc a pris un très bon départ en prenant l'avantage sur Sergio Pérez pour le gain de la cinquième place : "Je savais que c'était une grande opportunité [de dépasser Pérez au premier virage]", déclare-t-il. "Je ne savais pas que plus tard nous aurions aussi le rythme pour le garder derrière, mais je savais que le premier tour était une opportunité pour nous de gagner une ou deux positions. J'ai donc tenté le coup."

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Pour s'octroyer ce podium, Leclerc devait également se défaire d'Oscar Piastri et de George Russell, deux gros adversaires qui, sur le papier, avaient plus de rythme que lui. Ferrari a donc tenté l'undercut, qui a totalement fonctionné, sur le pilote McLaren comme sur le pilote Mercedes.

"J'ai senti le coup, nous en avions discuté un peu avant [avec l'équipe] et nous avions un signe qui montrait que j'étais prêt [à faire l'undercut]", explique le Monégasque. "Nous nous sommes mis d'accord avec l'équipe, je suis donc rentré au stand et j'ai bien poussé dans le tour de sortie."

"Je savais qu'on pouvait faire l'undercut sur Oscar assez facilement parce qu'il y a un gros delta de pneu neuf ici [à Zandvoort] et pour George, je savais que je devais pousser au maximum, ce que j'ai fait, et on a réussi à undercuter les deux. Après j'ai eu un peu peur parce que notre deuxième relais était très long, mais j'ai bien géré les pneus. [Nous avons eu] une gestion parfaite, nous ne pouvions pas faire beaucoup plus."

Charles Leclerc au départ du GP des Pays-Bas.

Charles Leclerc au départ du GP des Pays-Bas.

Photo de: Andy Hone / Motorsport Images

Nous devons garder en tête que l'objectif c'est la victoire, ce n'est pas de finir P3.

Une Scuderia en gestion, c'est également l'avis de son directeur, Frédéric Vasseur. Toutefois, le Français ne perd pas de vue le travail qu'il reste à fournir pour rattraper le retard de Ferrari.

"Nous sommes arrivés à Zandvoort en se disant que ça allait être un week-end compliqué pour nous", explique-t-il à son tour à Canal+. "Ça a été une qualification difficile pour différentes raisons et je pense qu'aujourd'hui, nous avons tous mis dans l'ordre, ce qui était l'objectif, pour extraire le maximum du potentiel [de cette course]. Nous avons eu deux très bons départs, deux très bonnes stratégies, un très bon management de la part des pilotes et le rythme collait à celui de Max [Verstappen] en course."

"[Mais le rythme ne collait] pas [celui de Lando] Norris, et nous devons garder en tête que l'objectif c'est la victoire, ce n'est pas de finir P3. Mais je pense que la semaine prochaine, le circuit nous conviendra mieux et que nous aurons quelques évolutions sur la voiture donc tout est possible."

Leclerc non plus ne se fait pas trop d'illusions. Ce week-end, bien que finalement positif, enfonce un peu plus l'équipe dans la confusion au sujet des véritables performances de ses monoplaces.

"Quand je regarde des week-ends comme [celui aux Pays-Bas] c'est encore une fois très compliqué de comprendre [où se trouve Ferrari], parce qu'entre hier et aujourd'hui, ce n'est pas du tout la même performance", ajoute-t-il. "Si je me base sur hier, [c'est] neuf dixièmes [qu'il faut rattraper], si je me base sur aujourd'hui, ce sont plus trois dixièmes au tour comparé à McLaren."

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