Rins a "beaucoup souffert" pour ses débuts sur la Yamaha
Álex Rins a vécu un premier week-end difficile sur la Yamaha au GP du Qatar, marqué par une dégradation rapide de ses pneus. Il explique qu'à six tours de la fin, il ne pouvait "plus contrôler la moto".
Fabio Quartararo n'est pas le seul à avoir rencontré des difficultés pour gérer ses pneus à Losail. Sur l'autre machine engagée par la marque, Álex Rins a vécu des débuts plus que délicats, avec deux courses conclues dans le moindre point. Qualifié à une lointaine 20e position, l'Espagnol n'a pris que la 17e place en course sprint, où il s'est trouvé en difficulté avec sa gomme arrière.
"C'était un peu plus dur que ce que j'attendais parce que je n'ai pas pu rouler à mon propre rythme", déplorait Rins samedi soir. "J'ai pris un assez bon départ, puis j'ai doublé quelques pilotes mais dès que je me suis retrouvé seul, [Raúl] Fernández et Oliveira se sont un peu rapprochés."
"J'ai essayé de rouler à mon rythme et j'ai fait une petite erreur dans le dernier tour, alors Mir m'a doublé. J'essayais de gérer le pneu arrière autant que possible. Dans les cinq derniers tours, j'avais beaucoup de mal."
"La dégradation des pneus a été une limite dans les quatre derniers tours pour moi mais auparavant, je ne roulais pas si mal", a-t-il ajouté, affichant alors son inquiétude pour le lendemain : "Je dirais que ce n'était pas un gros problème, mais pour la course [principale], avec le double de tours, c'est sûr que ce sera un souci."
Rins a vu les faiblesses de la Yamaha
Les craintes étaient justifiées pour Rins puisque pendant que Quartararo arrivait à contenir la dégradation de ses pneus grâce à une cartographie moteur sacrifiant la puissance, la nouvelle recrue de Yamaha s'est trouvée à la peine durant l'épreuve longue. Rins a vécu une course en deux temps, puisqu'il était parvenu à remonter progressivement jusqu'au 13e rang à mi-parcours, avant de céder du terrain dans les quatre derniers tours pour finalement franchir la ligne d'arrivée en 16e position.
"Sincèrement, on a beaucoup souffert dans cette course. On a essayé de faire de notre mieux et honnêtement, j'ai été sur une courbe ascendante. Je m'améliorais tour après tour, je me sentais mieux, jusqu'à arriver dans les 11 ou 12 premiers, derrière Fabio et Joan. Mais à six tours de la fin, je ne pouvais plus contrôler la moto", explique le pilote espagnol, sorti des points à deux tours du drapeau à damier.
Álex Rins a vu l'arrivée hors des points à Losail
Photo de: Yamaha
"Le pneu avant était détruit sur le côté droit et j'ai commencé à perdre beaucoup, beaucoup de secondes parce que je ne pouvais pas prendre d'angle dans les virages à droite. Mais on retient du positif de cette course pour l'avenir et j'attends la prochaine avec impatience."
Au-delà du bilan comptable décevant, Rins estime en effet que le GP du Qatar a été riche d'enseignements. La couse sprint lui a notamment permis de constater les faiblesses de sa Yamaha dans les virages rapides, ce qui a pu contribuer à la dégradation rapide des pneus.
"J'ai fait quelques tours derrière l'Aprilia et derrière la Honda. J'ai pu voir où ils sont plus forts que nous, ou nos points faibles. [...] Surtout dans les virages rapides, comme le 5, le 7 et le 9. J'y fais plus de mètres qu'eux et c'est très dur de faire le changement de direction. Quand c'est comme ça, on en demande plus au pneu."
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