RNF a mis les choses au clair avec Oliveira, qui va rester

Déjà fermes sur le sujet à Phillip Island, Aprilia et RNF excluent désormais totalement un départ de Miguel Oliveira pour Honda la saison prochaine. Le Portugais était devenu la principale cible du constructeur après le départ de Marc Márquez mais ses patrons actuels étaient vite montés au créneau pour assurer qu'il ne partirait pas.

Razan Razali, le patron de l'quipe RNF, démentait l'existence d'une clause permettant à Oliveira de partir pour une équipe d'usine, tandis qu'Aprilia affirmait qu'aucun changement n'était possible. Alors que l'intérêt d'Oliveira pour Honda aurait vite diminué, des rumeurs évoquant un contrat pour un an alors qu'il aurait préféré s'engager dans la durée, RNF a mis un point final à cette séquence ce vendredi.

"Quand les rumeurs sont apparues, à Mandalika je crois, il y avait beaucoup d'articles de la part de tout le monde", a expliqué Razali au site officiel du MotoGP. "Avec Miguel, on a eu une discussion franche le lendemain. Je pense que notre position est claire, l'engagement de Miguel aussi. C'est derrière nous pour qu'on puisse vraiment se concentrer sur les courses restantes cette saison. Pour nous, l'engagement des deux parties est très clair, donc il n'y aura plus rien à ce sujet."

"Il n'y avait pas vraiment [de possibilité qu'il parte]. Quand on a vu ces articles, c'était important pour nous de d'abord discuter, au lieu de réagir immédiatement aux articles", a précisé le Malaisien, soulignant le besoin de "se comprendre" pour mettre les choses au clair.

Ces rumeurs sont apparues alors qu'Oliveira vit une saison en dessous de ses attentes, avec plusieurs blessures et seulement quatre arrivées dans le top 10 dans les courses principales. Le pilote nie tout problème mais selon Razali, son esprit n'est pas totalement tourné vers la compétition en ce moment.

"On en a discuté avec lui et il a dit [qu'il n'a pas de souci] mais on sait comment sont les pilotes du MotoGP. Il ne faut pas oublier qu'il attend l'arrivée de son deuxième enfant, la semaine prochaine je pense. Selon moi, ça a une influence, il essaie de faire la part des choses mais c'est difficile. Ce matin, il a eu un problème [de freins] dans son dernier relais."