Hamilton impuissant face à la "fusée" McLaren

Huit fois vainqueur à Silverstone, Lewis Hamilton avait quand même le sourire à l'issue du Grand Prix de Grande-Bretagne. La course s'annonçait difficile pour le pilote Mercedes, qualifié septième, d'autant qu'il a commis une erreur au premier tour et a rétrogradé au neuvième rang, mais il n'a pas tardé à reprendre l'avantage sur Pierre Gasly et Fernando Alonso.

Plutôt compétitif, Hamilton a surtout profité ensuite de la neutralisation de l'épreuve par la voiture de sécurité, qui lui a permis un arrêt au stand avec une perte de temps moindre. De quoi prendre l'avantage sur les Ferrari, son coéquipier George Russell et même la McLaren d'Oscar Piastri, qui occupait jusqu'alors la troisième place.

Hamilton s'est ainsi retrouvé dans le top 3, avec des pneus tendres face aux durs installés sur l'autre McLaren, celle de Lando Norris ; cependant, ses assauts ont été infructueux face à la défense efficace de son cadet et à la vitesse de pointe de la MCL37. "Cette McLaren est une fusée. C'est fou comme elle est rapide !" s'est exclamé Hamilton à la radio.

Le pilote Mercedes a ainsi dû se contenter de la troisième marche du podium. Se réjouissant du résultat d'une écurie McLaren qui était sa "famille" à ses débuts, Hamilton a précisé : "Cette voiture était véloce dans les virages rapides. J'étais très impressionné. Je n'arrivais pas à tenir le rythme, mais nous avons connu une bonne petite bataille lors du restart."

"Une fois qu'il a passé le virage 15 [Stowe, ndlr], il était parti. Nous étions performants dans les virages lents, mais n'en avions simplement pas assez dans le ventre en ligne droite. Mais je suis vraiment content : partir septième et arriver troisième, c'est du super travail."

Hamilton a en tout cas franchi la ligne d'arrivée avec sept secondes de retard sur la Red Bull du vainqueur Max Verstappen ; l'écart entre les deux était de 21 secondes après 31 tours, juste avant que la course soit neutralisée. "Je pense que c'est un bon point positif pour nous, collectivement, de savoir que nous ne sommes pas si loin. Il faut juste continuer à travailler dur, et nous pourrons rattraper ceux de devant", conclut Hamilton.