La nouvelle règle sur le passage en Q2 en vigueur dès Silverstone !

Ce lundi, la Commission Grand Prix de la FIM a annoncé l'entrée en vigueur avec effet immédiat d'une nouvelle règle pour l'accession à la Q2 des qualifications, suite à un accord "unanime" entre les écuries MotoGP.

Alors que jusqu'ici, depuis le début de saison, ce sont les séances d'Essais 1 et 2 qui comptaient pour établir le fameux "classement combiné" qui décidait des dix pilotes passant directement en seconde partie des qualifications, le sésame ne sera désormais accordé que pour les temps signés lors de la deuxième séance du vendredi.

La première séance, qui reprendra à partir de Silverstone le nom d'"Essais Libres 1", durera toujours 45 minutes mais n'entrera donc plus en ligne de compte pour Q1/Q2. Quant à la seconde séance du vendredi, qui durera toujours 60 minutes, elle sera désormais simplement appelée "Essais". En toute logique, la séance d'une demi-heure du samedi matin sera désormais appelée "Essais Libres 2" et précédera toujours Q1 et Q2.

Avec l'introduction du format sprint en 2023, le MotoGP avait déjà revu sa copie : auparavant, l'établissement des temps combinés se faisait en tenant compte des trois séances d'essais libres. Ce chiffre avait donc été réduit à deux cette année, de façon à ce que le passage en Q2 soit arrêté le vendredi soir.

Cela n'avait toutefois pas été du goût des pilotes qui jugeaient qu'il fallait qu'ils prennent plus de risques, notamment lors des Essais 1, pour s'assurer d'un temps compétitif. L'idée de réserver cette "mini-séance de qualifications" aux essais du vendredi après-midi avait fait son chemin mais son introduction directe lors de la saison en cours, qui était espérée en Grande-Bretagne, avait dans un premier temps été bloquée, faute d'unanimité entre les constructeurs, et remisée à 2024.

Toutefois, selon nos informations, Ducati a infléchi sa position dernièrement sur demande de la Dorna, après s'y être opposé lors de la réunion qui s'était tenue à Assen. Une attitude qui avait à l'époque provoqué l'ire d'Aleix Espargaró.

Avec Oriol Puigdemont