Le rythme de Russell à Zandvoort a "chuté comme une pierre"
Les Mercedes ont terminé septième et huitième au Grand Prix des Pays-Bas. George Russell n'explique pas ce manque de rythme, lui qui a "chuté comme une pierre" par rapport aux dernières courses.
Photo de: Andy Hone / Motorsport Images
Au Grand Prix des Pays-Bas, les deux Mercedes ont eu un peu de mal que prévu. Lewis Hamilton a terminé huitième, mais celui-ci s'élançait de la 14e place, victime d'une élimination en Q2 et d'une pénalité pour avoir gêné Sergio Pérez pendant les qualifications. George Russell a, lui, passé le drapeau à damier en septième position, à 44 secondes du vainqueur Lando Norris, alors qu'il s'élançait quatrième sur la grille de départ.
Le Britannique a particulièrement été surpris du manque de rythme de sa W15, et de ne pas pouvoir se battre avec les Ferrari, qui ont trouvés un regain de performance par rapport au début du week-end. Charles Leclerc a terminé troisième et Carlos Sainz cinquième.
"J'aurais probablement pu terminer une, voire deux positions plus haut, mais nous n'avions tout simplement pas de rythme", a-t-il déclaré après la course. "J'ai chuté comme une pierre, et j'ai été particulièrement surpris par rapport à Ferrari. Nous nous attendions à être confortablement devant eux et Charles était plus rapide, Carlos me rattrapait. Il est clair que nous avons eu un problème avec les pneus."
"Après les deux premiers tours, je pensais que nous étions sur la bonne voie pour un podium ici, je savais que les dépassements allaient être difficiles", a ajouté le pilote Mercedes. "J'ai été vraiment choqué par la vitesse de McLaren. Lando avait l'air tellement à l'aise, c'était très impressionnant à voir."
"Mais nous avons eu six courses très solide et soudainement, nous avons fini à presque une minute du premier aujourd'hui. Vous ne pouvez pas perdre toute cette performance du jour au lendemain. Hier, nous nous sommes qualifiés quatrième, et nous n'avons manifestement pas réussi à faire quelque chose de bien aujourd'hui."
Interrogé sur les causes de cette baisse de performance, Russell a expliqué être complètement perdu : "Honnêtement, pour l'instant, je me gratte encore la tête. Les conditions étaient très difficiles, vous savez, ce vent avec les longs virages. Pour l'instant, je n'ai pas de réponse."
George Russell, Mercedes F1 W15, après un arrêt aux stands.
Photo de: Simon Galloway / Motorsport Images
Toto Wolff, directeur de Mercedes, s'étonne également de ces résultats complètement à l'opposé de ceux d'avant la trêve, où l'équipe allemande restait sur deux victoires en trois Grands Prix et six podiums sur les six dernières courses.
"Je pense que ces voitures sont parfois une pochette surprise", a expliqué l'Autrichien. "Nous avons eu six podiums d'affilée, et cela ne ressemble pas à la voiture qui, il y a trois semaines, était première et deuxième. Et vous savez, on ne peut pas vraiment obtenir un tel résultat sans qu'aucun facteur majeur ne joue. Et c'est quelque chose que nous devons analyser dans les prochains jours jusqu'à Monza."
Rappelons que Mercedes a décidé d'introduire définitivement son nouveau plancher ce week-end à Zandvoort. Lorsque nous lui avons posé la question si ce nouveau fond plat pouvait être la cause de la non-compétitivité des Mercedes, Wolff a répondu : "Je pense qu'il y a eu deux facteurs : le package d'évolutions du vendredi [qui comporte le nouveau plancher], qui a été utilisé à la fin [de la journée], ne nous a pas laissé beaucoup de données. Et puis, évidemment, avec le manque de roulage [les monoplaces n'ont quasiment pas roulé en EL3 à cause du crash de Logan Sargeant], comme tout le monde, nous n'avons peut-être pas pris les bonnes décisions pour la voiture. Il pourrait donc y avoir plusieurs facteurs en jeu qui ont contribué à ce manque de performance."
"Je ne veux pas tirer de conclusions trop rapides, parce que nous allons nous pencher sur la question dans les jours à venir, et nous espérons essayer de trouver des indices dans les données", a expliqué Wolff. "Était-ce la configuration ? La piste ? Qu'avons-nous fait de travers ? Est-ce le plancher que nous avons mis sur la voiture ? Est-ce tout cela à la fois ?"
"J'espère que nous pourrons régler cela avant Monza et que nous pourrons être à nouveau compétitifs. L'écart de performance entre P1, P2. Et P7, P8. Il y a un petit quelque chose là-dedans. À mon avis, ce n'est pas une simple décision de réglage."
Propos recueillis par Paul Reis, Pablo Elizalde et Ben Hunt
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