Wolff : Aux rivaux de Red Bull d'empêcher les fans de zapper

Alors que d'aucuns craignent une saison 2024 peu spectaculaire, Toto Wolff estime que la responsabilité de faire mieux dans le domaine revient en grande partie aux rivaux de Red Bull.

Max Verstappen, Red Bull Racing RB19, Charles Leclerc, Ferrari SF-23, Oscar Piastri, McLaren MCL60, Lando Norris, McLaren MCL60, George Russell, Mercedes F1 W14, et le reste du peloton au départ

La saison 2023 aura été une année de domination absolue de la part de Red Bull, à des niveaux jusqu'ici inconnus dans l'Histoire de la Formule 1. L'écurie autrichienne a, avec la RB19, remporté 21 des 22 Grands Prix disputés, alors que Max Verstappen a été sacré dès le GP du Qatar tout en terminant la campagne avec 19 succès. En dépit d'une saison bien plus laborieuse, Sergio Pérez s'est offert deux succès et la place de vice-champion.

Alors que la réglementation technique est encore plus stable entre 2023 et 2024 qu'entre 2022 et 2023 et que Red Bull a publiquement annoncé avoir stoppé assez rapidement le développement de sa monoplace, d'aucuns craignent que la future RB20 soit de la trempe de sa devancière et écrase à nouveau la saison à venir.

Et outre l'aspect sportif, s'ajoutent des inquiétudes liées à la plus grande maturité de la réglementation technique et le risque de voir le phénomène de dégradation des conditions de roulage derrière une autre voiture se renforcer. Ce cocktail inquiète une partie des observateurs qui envisagent un manque général de spectacle, après un exercice 2023 qui n'a pas semblé soulever les foules.

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La F1 demeure dans une bonne situation sur le plan des audiences et des affluences, mais la crainte d'un plateau et même d'un déclin n'est pas loin. Interrogé sur le sujet, Toto Wolff estime qu'une partie de cette problématique ne repose pas forcément sur le championnat dans son ensemble mais sur les rivaux de Red Bull : à eux, selon lui, de faire en sorte que les fans ne désertent pas les tribunes ou ne zappent pas devant leur télévision.

"Les chiffres que nous voyons sont solides", explique Wolff. "Nous sommes en croissance sur les réseaux sociaux ; nous voyons des courses [où les tribunes] sont pleines à craquer." Il faut noter que les promoteurs s'attendent à ce que l'impact de la domination Red Bull se fasse potentiellement ressentir plus fortement l'an prochain si elle se confirme, alors que des signes ont déjà pu être aperçus en fin de saison, à Austin notamment.

"Mais en fait, tout tourne autour du spectacle", ajoute le dirigeant autrichien. "Si le spectacle n'est pas bon, nos fans nous suivront moins. Mais ce que je dis toujours, dans le sport, c'est que j'aime l'honnêteté. Le spectacle suit le sport et c'est une méritocratie. Celui qui fait le meilleur travail gagne..."

"Vous ne pouvez pas empêcher ça, en fait, donc c'est à nous, à Ferrari et à toutes les autres équipes de faire un meilleur travail afin de rivaliser avec Red Bull Racing. Bien sûr, il y a le risque qu'avec un certain décalage, les gens se disent : 'De toute façon, je connais le résultat...' Mais nous devons simplement faire un meilleur travail."

Avec Alex Kalinauckas et Matt Kew

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