Les notes des pilotes au Grand Prix d'Azerbaïdjan F1 2024

De belles qualifications alors que la McLaren ne semblait pas taillées pour Bakou, puis une course impeccable, dans laquelle il a saisi sa chance sur Leclerc au moment opportun. Un dépassement qui fera date !

Une quatrième pole de suite à Bakou, certes, mais toujours pas de victoire. Il y a eu cet accident en EL1 qui a visiblement joué plus que prévu sur sa confiance en pneus durs... et a eu des répercussions jusque dans sa défense trop passive face à Piastri.

Dans un week-end moyen pour Mercedes, Russell a dominé Hamilton de bout en bout. Sa régularité impeccable et son ascendant pris sur Verstappen lui ont permis d'hériter du podium après l'accident entre Pérez et Sainz.

Piégé en Q1 par un bref drapeau jaune, il n'y pouvait absolument rien. Il ne s'est pas démobilisé, a fait une remontée parfaite avec sa stratégie en pneus durs et a même tenu Pérez tant que possible pour aider Piastri. Au final, il reprend quelques points à Verstappen.

Au volant d'une Red Bull qui allait mieux, Verstappen a gâché son week-end avec un mauvais choix de réglages qu'il a lui-même assumé. ll en a payé le prix en qualifications puis en course, au point de se faire doubler par Norris.

Alors qu'Aston Martin patauge avec le développement de sa monoplace, Alonso fait ce qu'il peut et, comme souvent, fait quelques miracles. Il est sorti vainqueur de son combat face aux Williams avec brio.

La Williams était dans son jardin à Bakou et Alex Albon n'a pas laissé filer l'occasion. L'oubli par ses mécaniciens d'un ventilateur, qui a ruiné son tour en Q3, aurait pu coûter cher mais il en a fait abstraction et a livré le lendemain une course impeccable.

Qualifié devant son coéquipier, ce que Logan Sargeant ne parvenait jamais à faire, l'Argentin a validé le choix de son écurie de lui faire confiance en démontrant qu'il pouvait aller chercher les points quand l'occasion existait. Remarquable.

Le week-end du septuple Champion du monde a été long et pénible, avant d'être aggravé par un changement d'éléments moteur. Il ne doit son entrée dans les points qu'à l'abandon de Pérez et Sainz.

Propulsé dans la Haas, le futur titulaire a fait le job, jusqu'à devancer son chef de file en qualifications. Il devient le premier pilote de l'Histoire à inscrire des points avec deux écuries différentes lors de ses deux premiers Grands Prix. Chapeau !

Solide depuis le début de la saison, Hülkenberg a eu plus de mal à Bakou, tracé qu'il n'affectionne décidément pas, et a semblé en dedans face à un jeune coéquipier qui en voulait. Cette fois-ci, ce n'est pas lui qui a scoré pour Haas !

Au volant d'une Alpine en perdition, Gasly a été impressionnant en qualifications, mais une infraction technique a tout remis en cause. En course, il a une nouvelle fois sorti le bleu de chauffe. Pas de point mais la satisfaction du travail bien fait à son niveau.

L'Australien a vécu un week-end anonyme, alors que VCARB n'a jamais été vraiment dans le coup.

Le Chinois a débuté son week-end en sachant qu'il partirait en fond de grille à cause d'une pénalité moteur et a travaillé sur l'aide qu'il pouvait apporter à Bottas avec l'aspiration. Il est parvenu à terminer dans le même tour que les leaders.

Des problèmes moteur à répétition, quasiment pas de roulage en essais libres, un contact avec le mur en Q1 et une course compliquée. Un week-end à oublier pour le Français.

Le Finlandais, qui lutte pour conserver sa place, traîne sa peine au volant d'une monoplace qui ne progresse pas et a en plus dû gérer un arrêt précoce qui a allongé son relais en pneus durs.

Il a battu Verstappen pour la première fois depuis des mois en qualifications, et devait renouer avec le podium, tout en restant en lice pour la victoire. Il n'est pas seul responsable de l'accrochage avec Sainz mais sa seule erreur a sans doute été de ne pas prendre un peu plus de marge... Une belle occasion gâchée.

Il a subi la loi de son coéquipier en rythme pur mais a été solide en course, jusqu'à revenir sur les talons du tiercé de tête. L'accrochage dont les torts sont partagés avec Pérez est venu ruiner tout ce travail.

Distancé par Alonso, il a perdu toute chance de bien figurer en course en se montrant sans doute trop optimiste quand il a voulu doubler Tsunoda.

Alors qu'il avait battu Ricciardo en qualifications et pouvait peut-être espérer accrocher le top 10, le Japonais a vu sa course être ruinée par la manœuvre de Stroll, qui a endommagé sa monoplace.