Le Mans - Audi doit encore comprendre sa nouvelle R18
Après un premier rendez-vous qui avait viré au cauchemar à Silverstone, Audi a donc redressé la barre à Spa en décrochant une deuxième place le week-end dernier
Après un premier rendez-vous qui avait viré au cauchemar à Silverstone, Audi a donc redressé la barre à Spa en décrochant une deuxième place le week-end dernier. Pourtant, si l’écart final n’était pas abyssal avec la Toyota victorieuse, on a rapidement compris qu’en performance pure les pilotes d’Ingolstadt ne pourraient pas aller chercher ceux de la marque japonaise.
La situation après Spa fait de Toyota le nouveau favori des prochaines 24 Heures du Mans. Mais n’est-ce pas dans cette situation qu’Audi pourrait finalement être le plus dangereux ? Beaucoup de questions restent sans réponse et le travail est encore conséquent avant les premiers tours de roues dans la Sarthe.
Pour Loïc Duval, tenant du titre au Mans sur l’Audi n°1, l’heure n’est pas à l’inquiétude. Le Français est conscient du potentiel et des forces de Toyota, garde également un œil sur Porsche, mais estime que la marque aux anneaux a tout pour réussir d’elle-même.
« Je ne pense pas qu’il s’agisse d’améliorer la voiture pour gagner Le Mans », affirme-t-il. « Tout d’abord, l’Audi est beaucoup plus nouvelle qu’on le pense et nous devons encore la comprendre, en tirer tout le potentiel. Ensuite, nos répétitions en course n’ont été effectuées que sur des épreuves de 6 heures. Rien à voir avec un double tour d’horloge. »
« Comment se comporteront nos adversaires, et leurs pneumatiques, sur des triples relais ? La mécanique tiendra-t-elle le coup si le rythme est aussi soutenu qu’à Spa pendant 24 heures ? La fatigue, la météo, pousseront-elles quelques-uns à la faute ? Le Mans n’est pas qu’une question de performance, nous le savons tous. C’est pour cela que je ne suis pas particulièrement inquiet. Nous avons tout ce qu’il faut pour réussir. A nous de ne pas commettre d’erreur et de prendre les bonnes décisions au bon moment. »
Un sentiment que partage visiblement Benoît Tréluyer, qui occupe le baquet de la voiture sœur, la n°2. Vainqueur au Mans en 2011 et 2012, il confirme les problèmes de jeunesse de la nouvelle R18 e-tron quattro.
« Il n’y a, en fait, que ces soucis mineurs, des petits grains de sable, qui nous empêchent d’exprimer notre plein potentiel », reconnait-il. « Les voitures sont tellement complexes que tu as du mal à y échapper, et dès qu’un problème survient il entraîne des répercussions sur quelque chose d’autre. Nous ne sommes pas encore au niveau où nous souhaitons être mais nous nous en approchons. »
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