Dakar - Orage et boue, Peterhansel a cru à un cauchemar
Lors de la journée de samedi, le Dakar a emmené pour la première fois de son histoire les concurrents auto vers la Bolivie
Lors de la journée de samedi, le Dakar a emmené pour la première fois de son histoire les concurrents auto vers la Bolivie. La première spéciale de cette étape marathon - concept délaissé depuis 2009 - a conduit les concurrents à une altitude de 3.500 mètres au-dessus du niveau de la mer avant de les plonger dans de boueuses vallées. Les conditions météorologiques ont été particulièrement extrêmes, fournissant ainsi un des terrains les plus difficiles rencontrés sur l’épreuve jusque-là.
Les concurrents ont quitté le bivouac d’Iquique en sachant qu’à l’arrivée de la spéciale ils ne seraient pas en mesure de s’en remettre à leurs équipages d’assistance pendant la nuit. Toutes les réparations éventuellement nécessaires devront être menées par les pilotes et copilotes.
Peu après 5 heures du matin, Peterhansel a commencé à tracer son chemin sur le parcours de liaison l’emmenant vers les 321 km de spéciale. Dès que le pilote aux onze victoires a entamé la journée, il était clair qu’il était en forme pour reprendre du temps à ses adversaires depuis sa dixième position sur la route. Le Français, accompagné de son copilote Cottret, apparaissait comme le deuxième concurrent le plus rapide lors du premier contrôle horaire de la spéciale avant de finalement rallier l’arrivée avec le septième chrono du jour qui correspond à une huitième au classement général.
"Nous avons eu de la grêle pendant une heure puis ensuite des orages terribles avec des vagues de pluie. Les pistes s’étaient transformées en un véritable bourbier : ce fut un cauchemar", raconte Perhansel. "A un moment donné, j’ai vraiment pensé qu’il nous serait impossible de terminer cette spéciale. Avec toute cette boue, ce parcours a été très difficile pour notre deux roues motrices. Cette spéciale restera longtemps dans ma mémoire. Dans ces conditions, ne concéder que 10 minutes constitue un bon résultat pour nous !"
Cyril Despres, l’un des 80 rescapés parmi les 137 concurrents partis de Buenos Aires, a pu aborder cette journée dans une position plutôt avantageuse en s’appuyant sur son expérience des étapes marathon. Déjà cinq fois vainqueur en moto, il sait exactement ce que représente de se passer de ses mécaniciens pendant une nuit, étant donné que les étapes marathon sont courantes chez les motards. Despres est d’ailleurs parvenu à ramener sa voiture au bivouac d’Uyuni en signant la 24e meilleure performance de la spéciale, qui lui permet de passer du 48e au 35e rang au général.
Les deux équipages Peugeot sont donc livrés à eux-mêmes pour mener à bien les éventuelles réparations nécessaires avant d’enchaîner, ce dimanche, les 510 km de spéciale chronométrée qui ramèneront les concurrents vers le Chili et les dunes du désert d’Atacama.
Avec Peugeot.
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