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Business – Asseoir une équipe financièrement et politiquement

Le pouvoir du Taureau Rouge (avec ses deux équipes et sa filière de promotion de jeunes talents) est bien réel politiquement, le logo F1 étant par exemple utilisé sur des canettes édition limitée du producteur de boissons, et l’Autriche faisant son entrée au calendrier sur le Red Bull Ring la saison prochaine sous l’impulsion de Dietrich Mateschitz

Le pouvoir du Taureau Rouge (avec ses deux équipes et sa filière de promotion de jeunes talents) est bien réel politiquement, le logo F1 étant par exemple utilisé sur des canettes édition limitée du producteur de boissons, et l’Autriche faisant son entrée au calendrier sur le Red Bull Ring la saison prochaine sous l’impulsion de Dietrich Mateschitz.

A l’inverse, on assista l’an dernier à des passes d’armes véhémentes entre les promoteurs et Mercedes, qui revendiquait un statut d’équipe d’importance historique pour gonfler ses revenus commerciaux sur les droits de la F1.

L’argument de la firme à l’Etoile consistait à dire que Mercedes était déjà engagée en F1 dans les années 50 en son nom propre, lors des succès de Juan-Manuel Fangio. Mais absent pendant l’essentiel de l’existence du championnat du monde en tant que constructeur et seulement parfois présent en tant que motoriste, Mercedes a eu du mal à convaincre Ecclestone de se tailler une meilleure part du gâteau. Nul doute, cependant, que le revirement soudain du board, investissant sans plus compter dans le programme F1 sur le long terme, et débauchant de la matière grise à tout va, n’aura été possible que grâce à un accord apportant son lot de confiance à la firme allemande. Firme, dont l’ancienneté en F1 reste bien moins importante que celle d’Enstone (Lotus, Renault, Benetton, Toleman…) ou encore Force India (Midland, Spyker, Jordan, etc).

Voilà donc également l’une des raisons pour lesquelles Enstone aura tant tenu à garder le nom historiquement marquant de Lotus pour asseoir sa position en F1 sur le moyen terme. Peut-être est-ce également là l’un des arguments dont a joué Red Bull dans ses tractations : outre ses succès indiscutables et son engagement incroyable, l’équipe vit sur les bases de Jaguar et Stewart GP !

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