Meeke - "Ce n'est pas de la malchance"

Le pilote Citroën, qui repartira samedi en Rally2, assume l'entière responsabilité de sa sortie de route éliminatoire durant la seconde spéciale de ce vendredi.

Kris Meeke, Paul Nagle, Citroën C3 WRC, Citroën World Rally Team

Photo de: Red Bull Content Pool

Kris Meeke, Paul Nagle, Citroën C3 WRC, Citroën World Rally Team
Kris Meeke, Paul Nagle, Citroën C3 WRC, Citroën World Rally Team
Kris Meeke, Citroën World Rally Team
Kris Meeke, Paul Nagle, Citroën C3 WRC, Citroën World Rally Team
Kris Meeke, Paul Nagle, Citroën C3 WRC, Citroën World Rally Team
Kris Meeke, Paul Nagle, Citroën C3 WRC, Citroën World Rally Team
Stéphane Lefebvre, Gabin Moreau, Citroën C3 WRC, Citroën World Rally Team
Stéphane Lefebvre, Citroën World Rally Team
Craig Breen, Scott Martin, Citroën C3 WRC, Citroën World Rally Team

Kris Meeke s'était emparé de la deuxième place du classement général, à une quinzaine de secondes de Thierry Neuville et sa Hyundai, quand le pilote de la C3 WRC est parti à la faute dans la quatrième spéciale du Rallye Monte-Carlo – la deuxième de ce vendredi.

Le Britannique, qui avait été le seul à mener la vie dure à Sébastien Ogier l'année dernière sur ce rallye, aurait été clairement en mesure de se mêler à la lutte qui oppose actuellement, en tête du classement général, Neuville à Ogier et au coéquipier de celui-ci chez M-Sport, Ott Tänak.

C'était sur le cinquième ou sixième rapport, mais ça n'a pas d'importance – j'allais trop vite pour le virage”, a déclaré Meeke, qui ne s'est pas cherché d'excuses, à Autosport, média de Motorsport Network. “On a glissé au large, touché le talus, ça nous a envoyé en tête-à-queue et on a cassé l'arrière droit.”

Il n'y a rien de plus a dire. Ce n'est pas de la malchance, j'ai choisi la vitesse pour le virage et il y avait beaucoup moins de grip que je ne l'avais anticipé.”

Tous les concurrents étaient partis aujourd'hui avec des pneus neige cloutés pour les deux boucles de la journée, mais cela n'a pas empêché Meeke ainsi que Juho Hänninen (Toyota) de partir à la faute – pour ne parler que des pilotes de World Rally Cars d'usine.

La route était complètement brillante, mais ça ressemblait à de la neige, et sur la neige on a un peu de matière, un peu de quelque chose sur quoi trouver du grip”, a-t-il poursuivi. “Les conditions sont si compliquées ici, par endroits les routes paraissent blanches, mais c'est de la neige un peu fondue puis gelée de nouveau dans la nuit. C'est comme de la glace. Avec ces pneus, quand vous touchez ça, vous n'êtes rien.”

Un retour difficile

La suspension de la Citroën C3 WRC pouvant être remplacée sans problème, Meeke sera au départ de la deuxième étape en Rally2, samedi, mais avec de grosses pénalités et plus aucune chance d'espérer un bon classement à l'arrivée.

“Évidemment, un résultat est hors de question, mais tout le monde apprend beaucoup avec ces nouvelles voitures, on doit continuer et essayer de s'adapter aux conditions”, dit-il.

Si Meeke a démontré que la nouvelle voiture est performante, Citroën connaît décidément un retour difficile en championnat du monde puisque l'autre C3 WRC de Stéphane Lefebvre a été arrêtée par un problème d'embrayage dans l'ES2, jeudi soir, et a dû elle aussi repartir en Rally2 vendredi matin. Le mieux placé des pilotes de l'équipe française est donc Craig Breen, sixième sur sa DS3 WRC de l'an dernier.

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