Ericsson sur ovale : "Très différent de tout ce que j'ai piloté"
Comme Ben Hanley et Colton Herta, Marcus Ericsson a pu découvrir l'IndyCar sur ovale ce vendredi lors d'une séance d'essais sur le Texas Motor Speedway.
Marcus Ericsson
Arrow SPM
Felix Rosenqvist avait effectué des essais sur le même ovale au mois de mars, Fernando Alonso au début du mois, et donc Ericsson, Hanley et Herta se sont joints à la fête ce vendredi. Sans trop de surprise, l'ancien pilote de Formule 1 a découvert une discipline bien différente de ce dont il a l'habitude, mais il a terminé cette première journée sur ovale le sourire aux lèvres, lorsque Motorsport.com l'a interrogé.
"J'ai trouvé que c'était vraiment chouette, j'ai vraiment apprécié. C'est très différent de tout ce que j'ai piloté avant. Au début c'était difficile car il faut vraiment avoir confiance dans la voiture, et c'est une chose d'en parler, une autre de le faire... Cela m'a pris du temps, mais après la pause déjeuner j'étais de plus en plus à l'aise. C'était une journée très intéressante et il y avait beaucoup à apprendre."
Comme pour beaucoup de débutants dans leur première journée sur un ovale, les retours techniques d'Ericsson étaient très limités en début de journée, mais il a pu comprendre de plus en plus le comportement de sa monoplace tout au long de la séance, lui qui était entouré notamment de son équipier James Hinchcliffe.
"Sur la première moitié, mon feedback... je ne savais pas ce qui se passait avec la voiture ! Ils me demandaient comment je sentais la voiture, et je leur répondais 'je ne sais pas, c'est juste différent'. Mais en fin de journée j'ai pu commencer à leur dire ce que je ressentais, ce que la voiture faisait en entrée, en milieu et en sortie de virage et ce que j'en voulais."
Le Suédois a également admis que le pilotage sur ovale est différent de celui sur les circuits routiers et urbains, les longues courbes du Texas Motor Speedway appelant un style différent de l'agressivité retrouvée sur des pistes comme Long Beach ou Toronto.
"Où et comment vous entrez dans le virage 1 conditionne le virage 2, qui conditionne la ligne droite. Et si vous passez bien là, vous êtes mieux dans les virages 3 et 4 aussi", explique-t-il. "Sur un ovale, tout est connecté, tout est une question d'élan, et c'est très différent d'un circuit routier où vous pouvez louper un virage mais reprendre du temps sur le suivant."
Fort de sa journée d'expérience sur ovale, Marcus Ericsson va maintenant pouvoir se concentrer sur la journée de mercredi, où est organisée une séance d'essais sur l'Indianapolis Motor Speedway, à un mois de la 103e édition des 500 Miles.
Propos recueillis par David Malsher
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