Le Dakar dit tenir à "respecter le patrimoine national du Pérou"
Présentée officiellement lundi, la partie se déroulant au Pérou de la 40e édition du plus célèbre des rallyes-raids se veut, ont indiqué les organisateurs, respectueuse du patrimoine national de ce pays.
#47 KTM: Marek Dabrowski
Orlen Team
Comme cela avait été annoncé en mars dernier, le Dakar 2018 retrouvera le Pérou après quatre ans d'absence et c'est de la capitale, Lima, qu'il s'élancera le 6 janvier prochain avant de passer en territoire bolivien puis argentin.
La semaine qui ouvrira donc l'épreuve, longue de six étapes dans les difficiles dunes péruviennes, sera le premier gros défi du rallye pour les concurrents. Quatre d'entre elles joindront Lima à Pisco, Pisco à San Jan de Marcona, San Juan de Marcona à Arequipa et Arequipa à La Paz. Les deux autres, qui seront la deuxième et la quatrième, seront des boucles autour de Pisco et San Juan de Marcona, respectivement.
En plus de mettre les concurrents face à un redoutable défi en termes de compétition, comme le directeur du Dakar, Étienne Lavigne, l'avait expliqué dans un entretien exclusif avec Motorsport.com au début du printemps, l'objectif est aussi et "surtout [de] protéger le patrimoine archéologique et paléontologique du pays, dans le respect des zones d’exclusion déjà définies, à savoir la réserve paléontologique d’Ocucaje, la réserve archéologique de Huayuri, les lignes de Nazca et la réserve paléontologique de Sacaco", explique le communiqué de l'organisation.
"Le passage du Dakar au Pérou, au même titre que dans les autres pays hôtes, est organisé par le biais de différentes réunions en cabinets et sur le terrain", a également expliqué Lavigne. "C’est avec le concours des autorités que nous définissons le parcours, uniquement où nous sommes autorisés à le faire."
Un cruel manque d'eau potable
La reconnaissance "finale et définitive" de ce parcours sera effective fin août après la rédaction d'un rapport qui "sera révisé et approuvé par le ministère de la culture, le ministère de l’environnement et par le bureau de gestion des zones naturelles protégées", indique encore le communiqué d'Amaury Sport Organisation (ASO).
Outre de vouloir une course "respectueuse, tant sur le plan culturel qu’environnemental, du territoire péruvien, et favoriser ainsi le déroulement d’une grande compétition pendant toute la durée du parcours sur le sol inca", l'organisation du Dakar a fait part de sa "solidarité" envers le Pérou, confronté à un cruel manque d'eau potable, via "un groupe permettant le traitement de 13.200 litres d’eau par jour pour la rendre potable ainsi qu’une cuisine de campagne répondant aux besoins essentiels des personnes touchées depuis plusieurs mois par cette catastrophe naturelle."
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