WEC - Silverstone : Audi à la dérive
Silverstone - Incontestablement, la manche anglaise du WEC 2014 sera à marquer d'une pierre noire pour le Docteur Ullrich et son équipe
Silverstone - Incontestablement, la manche anglaise du WEC 2014 sera à marquer d'une pierre noire pour le Docteur Ullrich et son équipe. C'est sans doute la première fois depuis des lustres qu'aucune des voiture de la marque aux Anneaux n'est à l'arrivée d'une manche d'une course d'endurance.
Rien ne supposait qu'une telle catastrophe allait s'abattre sur les deux équipages. Pourtant, cela n'avait pas trop mal débuté. Di Grassi partait en première ligne à côté de la Toyota de Wurz tandis que Lotterer partait lui, en deuxième ligne au côté d'une Porsche. D'entrée le Brésilien avait mis la pression sur le pilote autrichien qui résistait magnifiquement. Et puis, était-ce annonciateur, Stéphane Sarrazin sur la seconde TS040 passait la deuxième voiture, celle de Lotterer. Un instant les deux Toyota pointaient en tête avant que le pilote allemand ne reprenne sa position à la faveur des premiers dépassement des attardés.
A ce moment, cinq tour après le départ, les Audi changèrent de rythme et partaient à la chasse au Wurz. On eut l'impression que comme d'habitude, le ''process'' était engagé en mode victoire mais les nuées en décidèrent autrement. Souvent à Silverstone le vent amène cette pluie qui ruine quelques espoirs. Si rapidement les ingénieurs Toyota rappelèrent Buemi puis Wurz pour monter des pneus Michelin Hybrid, une petite merveille de technologie auvergnate, chez Audi on insista avec les slicks chaussés au départ. On se demande encore pourquoi puisque sous l'averse, les deux Toyota s'échappaient définitivement mais on ne le savait pas encore tandis que le stand Audi oubliait de prendre la seule décision qui s'imposait : mettre des Hybrides. Lotterer était en 2'11 avec ses slicks tandis que les voitures japonaises creusaient l'écart en tournat régulièrement sous les deux minutes. Les Porsche aussi faisaient le bon choix et ça sentait un peu la soupe à la grimace du côté des e-tron.
Et comme un malheur n'arrive jamais seul, Di Grassi perdit le contrôle de sa voiture et s'en alla percuter le rail. Il put rentrer mais le mal était bien trop important. Un abandon. Un.
Lotterer, relégué à ... quatre tours, passa la main à Benoît Tréluyer qui s'employa, sur une piste s'asséchant à revenir au moins sur le podium. D'autant qu'une des Porsche était, elle aussi, out à cause de la casse d'une fusée. Et puis, au même endroit que Di Grassi, l'Alençonnais perdait lui aussi le contrôle de sa machine apparemment en tutoyant un vibreur, rail à droite puis rail à gauche. Cette fois, il ne fut même pas question de rentrer aux ''puits''. C'était bien en Angleterre la débâcle allemande.
Depuis le début de l'engagement d'Audi en Endurance, jamais la sortie de l'équipe d'Ingolstadt fut aussi catastrophique. Une sérieuse remise en question sera sans doute à l'ordre du jour après le retour en Bavière. Spa c'est demain et Le Mans n'est pas loin non plus.
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