WEC - Tréluyer cherche à comprendre l'échec d'Audi à Fuji

Il y a dix jours, Audi a fait illusion le temps des essais libres à Fuji, avant de rentrer dans le rang en qualifications comme en course. Devancés par les deux Toyota et les deux Porsche, les protos de la marque aux anneaux ont semblé marquer le pas, au grand dam de Benoît Tréluyer à bord de la R18 victorieuse au Mans en juin.

La semaine prochaine, le WEC a rendez-vous à Shanghai et la course pour le titre va reprendre, notamment chez les constructeurs entre Toyota et Audi. Le pilote français ne sait pas réellement à quoi s'attendre, même s'il pense que le tracé chinois conviendra forcément mieux au constructeur allemand. D'ici-là, il faut comprendre les raisons de la contreperformance de Fuji au plus vite.

"Sur le papier, le circuit international de Shanghai ne se révèle pas vraiment taillé pour nous non plus", explique Tréluyer. "Cependant, nous y afficherons, dans tous les cas, un niveau de performance plus élevé. La priorité, d’ici là, sera d’éplucher les données afin de mieux cerner le problème rencontré à Fuji."

"Il apparaît évident que les conditions climatiques sur place ne nous ont pas aidés. Les automnes se montrent d’ordinaire assez chauds au Japon, or les températures enregistrées cette année se situaient en dessous des normales saisonnières. Nous avons donc rencontré des difficultés à faire travailler les gommes de manière optimale."

Tréluyer pense également que la part moins importante de puissance hybride sur la R18 par rapport à la concurrence a joué un rôle important au Japon.

"On peut aussi avancer que la catégorie hybride dans laquelle nous évoluons n’est pas la plus adaptée à ce type de tracé. Au final, la somme de ces différents facteurs nous a empêchés de rivaliser avec la concurrence. Fuji ne ressemble ni à Silverstone, ni à Austin, et encore moins au Mans !"