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Kubica nous explique le circuit d'Hockenheim

J’apprécie Hockenheim et j’ai hâte de m’y rendre pour la première fois depuis 2008

J’apprécie Hockenheim et j’ai hâte de m’y rendre pour la première fois depuis 2008. C’est un circuit intéressant, même si je pense que l’ancien tracé avait beaucoup plus de caractère. Malheureusement, je n’y ai jamais couru. C’est un circuit sur lequel vous pouvez être très rapide mais aussi très lent, sans savoir pourquoi. J’ai souvent trouvé difficile de mettre le doigt sur le bon équilibre et la performance optimale, mais c’est une piste sur laquelle vous pouvez trouver un bon rythme.

En ce qui concerne les réglages, il faut un peu de tout. Le circuit comporte une longue ligne droite, la vitesse de pointe est donc très importante. Cela dit, il faut aussi compter sur l’appui aérodynamique dans le dernier secteur. Il y a donc deux manières d’aborder Hockenheim : certaines voitures sont très rapides dans les deux premiers secteurs, puis lentes dans le dernier, là où l’appui compte. Les autres monoplaces font l’inverse, sacrifiant leur vitesse de pointe pour terminer le tour de manière très compétitive, dans le Stadium.

Le circuit actuel comporte deux virages intéressants, le n°1 et le n°12, qui sont rapides tous les deux. En regardant le premier de l’extérieur, on ne peut pas imaginer qu’il soit possible de le passer aussi vite car il est très court, mais il est possible d’y conserver énormément de vitesse. Le n°12, l’entrée dans le Stadium, est également sympathique. Cela dit, il n’est plus possible d’empiéter trop sur la piste au-delà du vibreur car le tarmac a été remplacé par du gazon artificiel.

Les autres virages se négocient à des vitesses moyennes ou faibles. Les 16 et 17, par exemple, constituent un double droit juste avant la ligne d’arrivée et génèrent beaucoup de sous virage. C’est un long virage légèrement incliné, qui comporte deux cordes.

Le n°13 est intéressant. Il est très incliné, ce qui permet de plonger profondément à la corde et de remettre les gaz assez tôt. Bien sûr, il faut faire attention à ne pas “perdre” l’arrière de la voiture en sortie.

La meilleure opportunité de dépassement se situe dans la longue zone de freinage du virage n°6, qui est une épingle à très basse vitesse juste après la ligne droite. Ce virage se prend en première vitesse et nous y avons vu pas mal d’action dans le passé.

[Communiqué de Renault F1 Team]

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