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L'Inde, ses pilotes et ses équipes (2/2)

Depuis 2005, un nouveau pays émergent s’implique de plus en plus dans le monde des sports mécaniques

Depuis 2005, un nouveau pays émergent s’implique de plus en plus dans le monde des sports mécaniques. Grand Prix, pilotes, équipes : l’Inde, petit à petit, développe ses projets autour du sport automobile.

Lire la première partie : Le Grand Prix d'Inde

Les pilotes

En 2005, Narain Karthikeyan, devient le premier pilote indien à accéder à un volant de titulaire en F1, au sein de l’équipe Jordan-Toyota, vendue à Midland Group. Soutenu par le motoriste national Tata Motors, le pilote fera une première saison discrète, ne marquant des points qu’à une occasion fort litigieuse, aux États-Unis (après que les 14 voitures équipées de pneus Michelin ont boycotté la course). En fin de saison, il n’est pas retenu par le nouvel acquéreur et rejoint Williams en tant que 4ème pilote. Il retrouvera un volant de titulaire en 2011 chez HRT, où il se fera remplacer dès le Grand Prix d’Angleterre par Daniel Ricciardo. Kartikeyan parviendra à réaliser une pige lors de son Grand Prix national à la place de Vitantonio Liuzzi, puis à être de nouveau confirmé chez HRT pour la saison suivante. Sa vie post-F1 le voit passer par d’autres séries monoplaces comme la SuperLeague Formula et l’AutoGP.

En 2010, un autre pilote indien accède à la F1 : Karun Chandhok. Chez HRT, il reste jusqu’au milieu de la saison, avant de se faire remplacer dès le Grand Prix d’Allemagne par Sakon Yamamoto, qui a d’intéressants arguments financiers. Il trouve en 2011 une place de pilote de réserve chez Team Lotus, participant même au Grand Prix d’Allemagne à la place de Jarno Trulli. On reverra Chandhok cet hiver sur le championnat inaugural de Formule E, aux côtés de son équipier de toujours Bruno Senna, avec qui il a déjà été associé en GP2 chez Racing Engineering, ainsi qu’en F1 chez HRT.

Depuis les deux jeunes hommes, aucun pilote indien n’a couru en F1. Vijay Mallya, propriétaire de l’équipe Force India, décide de créer la Sahara Force India Formula One Team Academy en 2011 pour tenter de faire monter de nouveaux talents, à défaut de pouvoir proposer des volants sur la base unique des passeports indiens dans son team. Les premiers pilotes de ce programme sont Arjun Maini, Tarun Reddy et Jehan Daruvala.

L’équipe

En septembre 2007, Spyker Cars, qui a racheté Midland (anciennement Jordan) décide de vendre pour 88 millions d’euros son équipe au consortium Orange India Holdings, constitué à parts égales de Michiel Mol et Vijay Mallya, PDG d’United Breweries et Kingfisher Airlines. La nouvelle équipe s’appelle Force India. L’arrivée de l’équipe indienne donne une impulsion supplémentaire aux sports mécaniques en général en Inde.

L’équipe connait des débuts compliqués puisqu’elle ne marque pas le moindre point lors de sa première saison. Le changement du moteur Ferrari au moteur Mercedes en 2009 a un effet bénéfique, l’équipe marquant ses premiers points avec Giancarlo Fisichella à l’occasion du Grand Prix de Belgique (où l’équipe signe également sa première et unique pole position).

Depuis, l’équipe de Vijay Mallya est montée une seconde fois sur le podium, à Bahreïn cette saison. Elle a marqué 434 points et pointe actuellement à la 5ème place du championnat des constructeurs.

Aujourd’hui, l’implication de l’Inde en sport automobile ne se limite plus qu’à la F1 avec Force India, puisque Mahindra Racing a été sélectionnée pour courir en Formule E. L’équipe est aussi présente en championnat du monde de Moto3. Quant à Narain Karthikeyan, il court actuellement en SuperFormula ; la version contemporaine du Super Nippon.

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