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Les évolutions techniques 2012 (1/5)

En Formule 1, les équipes techniques des top teams rivalisent d’ingéniosité pour gagner de précieux millièmes en piste, et le cru 2012 du Championnat du Monde n’a pas dérogé à la règle

En Formule 1, les équipes techniques des top teams rivalisent d’ingéniosité pour gagner de précieux millièmes en piste, et le cru 2012 du Championnat du Monde n’a pas dérogé à la règle. ToileF1 vous propose donc de revenir sur les trouvailles techniques majeures de cette année. Aujourd’hui, retour sur une nouveauté apparue dès les présentations officielles sur la quasi-totalité des monoplaces : les fameux nez cassés.

Pour la saison 2012, la FIA décida d’abaisser la hauteur maximale de la structure déformable avant à 550 millimètres, tout en laissant celle de la coque à 625 millimètres. Cette modification du règlement avait pour but d’éviter que le museau d’une monoplace ne vienne heurter la coque d’un concurrent au niveau des protections latérales cockpit, mettant ainsi son pilote en danger.

Les concepteurs des Formules 1 millésime 2012 auraient donc pu abaisser la coque pour qu’elle rejoigne le museau en une pente régulière. Il n’en fut rien, puisque les ingénieurs décidèrent de conserver ces coques haut-perchées, créant ainsi un disgracieux décrochement à la jonction avec le museau.

Ce choix de garder la coque le plus haut possible fut dicté par la volonté de créer un grand volume pour le piège à air situé sous les jambes du pilote. En effet, plus ce piège est volumineux, plus le flux d’air dirigé le long des pontons jusqu’au diffuseur est important, est meilleur est l’appui aérodynamique.

Pourtant, cette solution ne comporte pas que des avantages. Preuve en est le choix fait par McLaren d’abaisser la coque de la MP4-27 à hauteur de son museau pour deux raison essentielles : premièrement, une coque basse permet de réduire la hauteur du centre de gravité d’une monoplace, et donc son agilité. Ensuite, le pilote est installé plus confortablement que dans une coque à hauteur maximale, où les jambes sont surélevées par rapport aux hanches. A ces deux raisons, on peut aussi ajouter le fait que le décrochage des nez de la concurrence créé des turbulences aérodynamiques indésirables au bon fonctionnement de la voiture.

A regarder les performances de ces deux écoles, on ne peut pas décider laquelle était la meilleure. Et cette question ne devrait de toute façon plus se poser en 2013, puisque la FIA a déclaré vouloir prendre les mesures nécessaires pour ne plus avoir de Formules 1 aux nez cassés.

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