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Rumeurs, transferts : c'est parti pour la silly season!

Les possibilités de mouvements de prime importance sont légion en F1, aussi bien du côté de l’organigramme des équipes que des line-up de pilotes

Les possibilités de mouvements de prime importance sont légion en F1, aussi bien du côté de l’organigramme des équipes que des line-up de pilotes. Et comme on l’a vu cet hiver avec l’arrivée de Kimi Räikkönen chez Ferrari ou d’Eric Boullier chez McLaren, rien n’est impossible en F1 !

Ce weekend, en Autriche, des rumeurs instantes ont fait état d’une mise à la page par Ron Dennis au sujet des situations contractuelles des trois cadors que sont Fernando Alonso, Sebastian Vettel et Lewis Hamilton.

La restructuration Ferrari au coeur des rouages

Si Alonso comme Vettel disposent de contrats avec leurs équipes respectives sur encore plusieurs saisons, des clauses libératoires existent traditionnellement dans les ententes et concernent essentiellement des critères de performances, prenant en compte la position du team au championnat du monde des constructeurs à la mi- saison.

Par ailleurs, le monde de la F1 est particulier, et même l’existence d’un contrat en apparence indéboulonnable ne peut être plus fort que la volonté d’un pilote de quitter une structure au sein de laquelle il n’est pas à l’aise. Les compensations pour accélérer un départ et faire place nette à un autre pilote existent également, comme peut en témoigner Räikkönen, parti de chez Ferrari en 2009 un an avant la fin de son deal.

La grande question est donc de savoir si Alonso, après de longues saisons de patience, aura encore à cœur de demeurer dans un team acquis à sa cause, et amorçant, dit-on, d’importants changements avec les sorties en douceur de Pat Fry et Nikolas Tombazis après celle de Stefano Domenicali, pour faire place à Ross Brawn.

Ou si les sirènes d’un team McLaren new-look bâti autour de la relation unique avec Honda pourrait faire tilt dans l’esprit de celui qui court après une troisième couronne mondiale depuis 2006.



Red Bull et Vettel ont besoin de garanties de la part de Renault

En Autriche, les spéculations sont également allées bon train au sujet de Sebastian Vettel, dont certains, comme Jacques Villeneuve, pense qu’il est négligé par un team évoluant désormais autour de Daniel Ricciardo. Si ce point nous semble pour le moins tiré par les cheveux, Red Bull ayant choisi de faire office de voiture laboratoire pour faire progresser Renault en vue de 2015, un autre argument d’ingénierie, lui, peut faire mouche : selon certains ingénieurs, il faudra bien plus d’un an à Renault pour compenser son retard accumulé sur l’unité de puissance pour espérer arriver au niveau nécessaire pour jouer la gagne.

En homme avide de statistiques et habitué à disposer du meilleur matériel, Vettel se montrera-t-il tolérant avec son team, sachant également que la RB11 de 2015 sera la dernière monoplace conçue par Adrian Newey ?



Hamilton, le choix de la raison ou du coeur

Et quid de Lewis Hamilton ? Parti, comme Alonso, de chez McLaren en raison du poids de l’atmosphère régnant dans cette équipe où les apparences sont bien plus importantes que chez Mercedes-Benz, Hamilton sait que Rosberg a vu son contrat Mercedes prolongé de plusieurs saisons; avant le sien. Il sait par ailleurs que le team dispose du package selon toute vraisemblance le plus à même de le propulser vers son objectif de victoires et de titres mondiaux ces prochaines années.

Mais la rivalité avec son équipier et la fermeture progressive du dialogue avec l’autre partie du garage, au sein d’un team allemand, convaincra-t-elle le Britannique d’aller chercher la sérénité d’un statut de N°1 absolu ailleurs, quitte à devoir revenir « à la maison » ? Sous un coup d’émotion à Monaco, Hamilton a lâché que certaines des choses qui se produisent chez Mercedes ne se passeraient pas comme cela à son égard chez McLaren.

Les "seconds choix"

Comme dans toute liste, il y a des priorités. Dans la seconde colonne des teams managers, on trouve Räikkönen. Le Champion du Monde 2007 n’est pas à l’aise pour son retour chez Ferrari, et ne parvient pas à exploiter son matériel de la même façon que Fernando Alonso. Difficile d'imaginer Iceman ailleurs que chez Ferrari s'il devait rester en F1. Le contrat du Finlandais court sur une année fixe avec option sur 2015 à valider par les deux parties.



Avant de choisir Iceman fin 2013, Ferrari avait faxé un contrat à Nico Hülkenberg, finalement pris de vitesse. Mais l’Allemand continue à impressionner parmi les sphères dirigeantes et vise toujours un baquet de premier plan, même s'il n'est pas prêt à tout pour cela et qu'il souhaite s'engager sur un contrat pluriannuel. Si Button ne devait pas renouveler son association avec McLaren, nul doute que l’Allemand saurait aussi se positionner comme candidat, tout comme le ferait sans doute Romain Grosjean.

Si la situation de Daniel Ricciardo est pour ainsi dire verrouillée à double tour par une volonté mutuelle avec Red Bull de prolonger le contrat initial d’un an (le contrat serait paraphé selon certaines indiscrétions), n’écartons pas non plus Valtteri Bottas de la grande valse des transferts 2015. Le jeune Finlandais a certes seulement signé son premier podium le weekend dernier, mais il dispose, comme Hülkenberg, d’une très grosse cote parmi les ingénieurs du paddock qui voient en lui l’un des grands pilotes d’avenir.

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