Pourquoi Vettel et Stroll ont été sanctionnés différemment
Les commissaires du Grand Prix d'Italie n'ont pas sanctionné de la même manière Sebastian Vettel et Lance Stroll, pour des faits relativement semblables. La direction de course donne des précisions pour expliquer cette différence.
Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images
Dans un Grand Prix d'Italie qui a tourné au cauchemar, Sebastian Vettel a écopé d'une sanction lourde après avoir provoqué un accrochage avec Lance Stroll, consécutif à son propre tête-à-queue. Le Canadien, également auteur d'un retour en piste dangereux quelques instants plus tard, a reçu une sanction moindre, pour des raisons qui ont été précisées par le directeur de course Michael Masi. Au sixième tour de course, Vettel a perdu le contrôle de sa Ferrari, et en repartant, il a accroché la Racing Point de Lance Stroll. Ce dernier est à son tour parti en tête-à-queue, puis s'est remis en ligne de manière cavalière, contraignant Pierre Gasly à passer par le bac à gravier. Quelques minutes plus tard, Vettel était sanctionné d'un stop-and-go de dix secondes (et de trois points sur sa licence), tandis que Stroll écopait d'une pénalité de passage par les stands.
"Fondamentalement, la différence entre les deux, c'est que dans le cas de Sebastian il y avait le fait de reprendre la piste de manière dangereuse, puis le fait de provoquer un accrochage", explique Michael Masi. "Tandis que pour Lance et Pierre, il n'y avait que le fait de reprendre la piste dangereusement. C'est la différence entre les deux pénalités distribuées."
Vettel et Stroll ont tous les deux plaidé le manque de visibilité pour expliquer leurs manœuvres respectives. "Je ne pouvais pas voir qui arrivait à ma droite, donc j'ai dû faire une manœuvre dangereuse pour revenir sur le circuit, puis j'ai été pénalisé pour la même chose [que Vettel]. C'était un désastre", déplore Stroll. "Je n'avais pas de visibilité à ma droite, j'essayais juste de revenir en course. Il n'y pas grand-chose que l'on puisse faire avec ces voitures, c'est un peu le jeu des suppositions. [...] Je ne me serais pas retrouvé là s'il [Vettel] n'avait pas fait ça. J'étais sur la trajectoire de course, il était dans l'herbe, puis il est revenu sur la piste. J'avais une partie de ma voiture sur la trajectoire, il y avait un double drapeau jaune, et j'essayais juste de sortir de la trajectoire."
Alors que les pénalités ont été décidées pendant le Grand Prix, la version donnée par les deux pilotes n'a pas fait changer d'avis la direction de course. Au contraire. "En cas de doute, la prudence est de mise", rétorque Michael Masi. "Les équipes ont un peu un jeu à jouer. Le plus honnête, c'est d'être un peu prudent lorsqu'il y a un doute. Mais tout s'est passé très vite, il y avait un peu un effet accordéon."
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