Berthon - "Nous serons encore plus forts, j'en suis sûr"

La nouvelle recrue de l'équipe Aguri espère un nouveau bon résultat samedi en Malaisie après avoir signé un Top 10 à Pékin pour ses débuts dans la discipline.

Antonio Felix da Costa, Team Aguri

Antonio Felix da Costa, Team Aguri

FIA Formula E

#48 Murphy Prototypes ORECA 03R : Nathanael Berthon
Antonio Felix da Costa, Team Aguri
Antonio Felix da Costa, Team Aguri
Tom Dillmann, Team Aguri

Tout comme Amlin Andretti, qui lui a “piqué” le sponsor dont le nom est associé à celui de Michael Andretti, le team Aguri a fait le choix de conserver le groupe propulseur unique de la première saison de Formule E pour disputer l'exercice 2015/2016. Et tout comme Amlin Aguri, l'écurie est parvenue à signer un Top 10 à Pékin sous la forme d'une belle 8e place pour son rookie Nathanaël Berthon.

S'il a fallu une pénalité infligée à Daniel Abt pour permettre à l'autre débutant Robin Frijns d'ouvrir le score de la formation américaine, Berthon a obtenu ce résultat à la régulière. Il a certes bénéficié de l'entrée en piste de la Voiture de Sécurité à mi-course, mais a su aussi économiser de l'énergie pour rester un tour de plus en piste que ses rivaux avant de rentrer au stand pour changer de voiture.

On a eu un début de saison génial à Pékin, et je suis sûr que nous serons encore plus forts à Putrajaya car nous nous sommes bien préparés et avons appris beaucoup en Chine,” assure le pilote français qui ne cache pas son enthousiasme. “Nous avons fait quelques gros bonds en avant et je suis beaucoup plus confiant.”

Je pense que nous avons dû inquiéter pas mal de gens en Chine. Notre rythme en course est clairement bon et les deux pilotes ont exceptionnellement bien géré leur énergie.

Mark Preston, Directeur de l'équipe Aguri

Des propos positifs confirmés par ceux de Mark Preston, le Directeur de l'écurie.

Je pense que nous avons dû inquiéter pas mal de gens en Chine,” dit ce dernier. “Notre travail de l'intersaison sur le software a vraiment eu un impact. Notre rythme en course est clairement bon et les deux pilotes ont exceptionnellement bien géré leur énergie – ce que prouvent les points de Nathanaël et le fait qu'Antonio [Felix da Costa] a toujours été largement dans la cible en termes d'économies.”

Avant des problèmes mécaniques et un accrochage avec Jacques Villeneuve, le Portugais avait en effet démontré le niveau de performance de l'équipe Aguri.

Il nous faut faire une meilleure course à Putrajaya qu'à Pékin, c'est clair,” tempère-t-il pourtant, forcément déçu par le résultat. “C'est de la course de haut niveau, et nous devons agir dans ce sens – Pékin a été un réveil pour tout le monde, et nous devons hausser notre niveau de jeu.”

J'ai couru ici [à Putrajaya] l'année dernière, ce qui est un plus pour moi. Mais j'ai besoin de faire un bon tour en qualification. De cette façon, on pourra s'épargner tout le dur travail de se battre pour remonter dans le peloton dans les premiers tours.”

Le défi proposé aux concurrents sera bien différent ce samedi de celui de la Chine, en raison notamment des fortes chaleurs.

Un des points clés à considérer en Malaisie est le climat, car les températures sont très élevées,” confirme Da Costa. “Cette course avait été très dure l'année dernière mais c'est pareil pour tout le monde, et c'est ce pour quoi on s'entraîne.”

Ce sera aussi un défi pour l'efficacité thermique du groupe propulseur, et nous pourrions perdre un petit peu par rapport aux technologies nouvelles et mieux optimisées. Cela dit, nous avons toujours l'avantage de connaître notre équipement de fond en comble. On verra bien.”

Mark Preston, quant à lui, paraît confiant dans la capacité de son équipe à bien se comporter lors de cette deuxième manche de la saison.

Par rapport à Pékin, où il faisait très froid, nous allons avoir des températures élevées et il va être important pour les pilotes d'ajuster leur pilotage pour ne pas que les voitures chauffent,” confirme-t-il. “Mais en se basant sur notre performance pure de l'année dernière, nous devrions être très bien.”

Une ville typée Formule E

L'ancien ingénieur de McLaren en F1 ne cache pas son attrait pour la capitale administrative de la Malaisie, une ville composée à 38 % d'espaces verts et née il y a seulement vingt ans.

Putrajaya est une ville moderne, belle et bien conçue, et c'est exactement le genre d'endroit dont la Formule E a besoin,” dit-il. “Elle a un caractère différent de Pékin, mais c'est ce qui fait la beauté de ce championnat.”

Une appréciation partagée par Berthon : “Le tracé a l'air vraiment bien. D'après ce que j'en ai vu dans le simulateur, ça a l'air d'un agréable défi,” dit-il. “La Malaisie est un pays génial, et ça va faire du bien d'être dans un environnement chaud – bien que je ne sache pas si je dirai la même chose après avoir travaillé dur dans mon épaisse combinaison pendant 33 tours !”

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