Test - F1 2019, l'évolution toujours plus immersive

Le nouvel opus du jeu officiel du Championnat du monde de Formule 1 sort vendredi prochain (ou dès mardi si vous avez précommandé l'édition Légendes), mais que vaut-il ?

F1 2019

Photo de: Codemasters

Jeux vidéo : les tests de Motorsport.com

Les tests des rédacteurs Motorsport.com sur les dernières sorties en jeux vidéo de sports mécaniques.

Ce test a été effectué sur PC avec un volant Thrustmaster T300RS et la roue TM Open Wheel.

Si vous êtes un habitué des jeux de Formule 1 de Codemasters, studio qui fête d'ailleurs les dix ans de la licence cette année, vous ne serez pas dépaysé en lançant F1 2019. Certes, les menus ont encore une fois changé d'apparence, mais toutes les fonctionnalités de F1 2018 sont présentes dans ce nouvel opus.

Quatrième jeu depuis la petite révolution amorcée en 2016, F1 2019 ne fait pas dans la révolution, mais simplement dans l'évolution, les jeux officiels de la Formule 1 rendant une excellente copie depuis plusieurs années maintenant. C'est donc dans les détails que l'on viendra chercher les changements.

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À commencer bien sûr par le mode carrière. Ce dernier inclut désormais la Formule 2, dont la saison 2018 est pour le moment disponible avant l'arrivée prochaine de la saison 2019. Il est possible de démarrer sa carrière directement en Formule 1, mais il est finalement intéressant de se faire la main sur les F2. Ces dernières se pilotent différemment des F1, et l'on ressent notamment l'absence de direction assistée, qui rend le tout plus physique !

Codemasters a vite compris que demander au joueur de disputer une saison complète de Formule 2 serait bien trop long, et c'est ainsi avec trois scenarii que vous devez vous faire une place dans le monde du sport automobile. Ceux-ci vous permettent de découvrir deux protagonistes importants de votre carrière, à savoir Lukas Weber, votre équipier, et votre grand rival, Devon Butler.

C'est contre ce dernier que vous aller jouer le titre de champion de Formule 2, avant votre accession à la F1. Des cinématiques rappelant énormément les premiers Toca Race Driver viennent ponctuer chaque scénario, on aurait toutefois pu espérer qu'elles se poursuivraient en F1. Car oui, Weber et Butler vous suivent en Formule 1, et vous pouvez ainsi démarrer dix saisons de rivalité.

L'idée est très bonne, mais on aurait aimé voir une exécution encore plus extrême, avec d'autres cinématiques, et plus de scenarii, car finalement une fois la carrière en F1 lancée, elle se montre extrêmement similaire à celle des précédents opus. À ceci près que si vous, Butler et Weber pouvez changer d'équipe... c'est également le cas des pilotes officiels ! En fin de saison, il serait donc possible de voir Sebastian Vettel rejoindre Mercedes, ou Lewis Hamilton se lancer un nouveau défi avec Renault... Il ne nous a évidemment pas encore été possible de terminer une saison en carrière, mais nous espérons toutefois que les transferts ne deviennent pas trop fantaisistes trop rapidement.

Une fois en Formule 1, le fonctionnement est identique à 2018, avec plusieurs programmes en essais libres vous permettant d'obtenir des points de développement, pour améliorer votre monoplace. Claire joue toujours le rôle de l'intervieweuse au fil des séances, et vos réponses jouent un rôle sur le moral des troupes de votre équipe, et sur l'avis que se font les autres écuries de vous. Seule petite ombre au tableau, le fait que toutes les écuries de Formule 1 vous proposent un contrat peu importe votre résultat en F2 et le choix d'Académie que vous avez effectué. En effet, nous avons terminé au deuxième rang de la saison, en ayant choisi d'être un jeune pilote Renault, et si l'équipe française se montrait en effet plus intéressée que les autres par nos services, nous aurions tout de même pu signer chez Mercedes.

Les défis historiques sont également toujours au rendez-vous, avec cette fois la particularité que vos rivaux y prennent part également. De quoi donner un peu plus de motivation et un objectif supplémentaire !

C'est en piste que l'on remarque le plus les changements de F1 2019. Outre la nouvelle gestion de la lumière de nuit, le nouveau HUD s'inspire énormément des affichages réels de la F1, avec notamment la même police d'écriture. Le tout est très lisible et surtout très complet, donnant un aspect très propre au titre.

Si le pilotage ne change pas par rapport à l'opus précédent, les IA ont pris une petite dose de courage et se montrent encore plus agressives et réalistes ! Elles vont suivre vos mouvements en ligne droite lorsque vous voulez défendre une position, et n'hésiteront pas à vous fermer la porte si vous effectuez une attaque un peu trop timorée. Les bagarres en milieu de peloton sont pour le coup extrêmement intenses.

Prost/Senna, beaucoup de bruit pour pas grand-chose

Si les rivalités sont au cœur de ce nouvel épisode, Codemasters ne pouvait pas passer à côté de la plus grande bataille de l'Histoire de la F1, entre Ayrton Senna et Alain Prost. Les deux légendes du sport automobile possèdent donc leur propre mode de jeu.

Mais malheureusement, si vous pensiez pouvoir revivre les grands moments de la rivalité entre les deux pilotes, vous allez vite déchanter. Le mode Prost/Senna ne fait que regrouper quelques défis historiques, les mêmes qu'en mode carrière, sauf que cette fois-ci, la dernière voiture à battre est celle de votre rival. C'est une déception, car prendre la McLaren de Senna pour dépasser plusieurs Ferrari de 1979 roulant lentement avant d'enfin voir la monoplace d'Alain Prost n'apporte pas le même frisson que de se retrouver en première ligne de la grille de Suzuka 1990...

Il faudra néanmoins passer par là pour pouvoir débloquer les deux monoplaces en question, et les utiliser dans le mode historique, toujours plus fourni. Vous pouvez également disposer des casques de Prost et de Senna en mode carrière, si vous ne souhaitez pas courir avec l'une des variations initialement proposées par le jeu.

Au final, F1 2019 continue d'évoluer par petites touches, mais fallait-il vraiment attendre autre chose au vu du très bon niveau atteint par l'opus précédent ? Codemasters ne fait pas l'erreur de vouloir modifier quelque chose qui fonctionne très bien, et c'est une bonne chose !

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