Vila Real, un circuit "monstrueux"?

Yvan Muller, Citroën C-Elysee WTCC, Citroën Total WTCC

Photo de: Citroën Communication

François Ribeiro, Eurosport Events Motorsport
Tiago Monteiro, Honda Civic WTCC, Honda Racing Team JAS
Yvan Muller, Citroen C-Elysee WTCC, Citroen Total WTCC
Tom Chilton, Chevrolet RML Cruze TC1, ROAL Motorsport
Tiago Monteiro, Honda Civic WTCC, Team Castrol Honda WTCC

François Ribeiro, le promoteur du WTCC, promet une belle surprise aux concurrents et au public lorsque le championnat du monde de supertourisme débarquera pour la première fois ce week-end sur le tracé urbain de Vila Real, au Portugal, comme il l'a confié à Motorsport.com.

Après s’être produit à Portimao, mais également dans les rues de Porto, le WTCC pose ses valises sur le circuit de Vila Real ce week-end. La cité de la région du Douro possède une réelle tradition de la course automobile. Après avoir accueilli sa première compétition en 1931, le circuit de Vila Real fut le théâtre de courses de prototypes, de Formule 3, ou encore de supertourisme. Privée de compétition depuis quelques années, Vila Real s’apprête à renaître sur la scène automobile, en accueillant qui plus est pour la première fois de son histoire une épreuve comptant pour un championnat du monde.

Le vainqueur de Vila Real sera comme le vainqueur du Nürburgring, quelqu’un qui aura beaucoup de courage.

François Ribeiro, promoteur du WTCC.

"On avait fait du Nürburgring quelque chose de hors norme", explique François Ribeiro à Motorsport.com. "Je pense que Vila Real sera également quelque chose de hors norme. Personne ne s’attend à la difficulté et à la beauté de ce tracé. C’est monstrueux. C’est rapide, c’est hyper large, les TC1 vont prendre 240 km/h en ville entre deux glissières, d’après le simulateur de la FIA. C’est encore différent de Macao, qui comporte une partie rapide et large et une autre plus sinueuse et étroite, où l’on ne peut pas doubler. A Vila Real, c’est rapide et large partout".

"C’est une course qui a une tradition, qui est certes enfouie, mais que l’on réveille", poursuit Ribeiro. "J’ai fait un tour du circuit en voiture avec le maire de la ville et Tiago (Monteiro) qui n’avait paradoxalement jamais roulé sur ce circuit. J’ai vu la tête de Tiago, totalement abasourdi, et cela m’a donné encore davantage l’envie de faire venir le WTCC ici, c’est là que nous devons être".

"Le vainqueur de Vila Real sera comme le vainqueur du Nürburgring, ce sera quelqu’un qui aura beaucoup de courage", conclut François Ribeiro. 

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