Loeb - Sans souci pour Peterhansel, "impossible de gagner"

L'ancien leader du rallye, qui a cédé le commandement jeudi à son coéquipier chez Peugeot, pense que reprendre près de six minutes à ce dernier sera très compliqué.

#309 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Sébastien Loeb, Daniel Elena

Photo de: Red Bull Content Pool

#309 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Sébastien Loeb, Daniel Elena
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Sébastien Loeb, Peugeot Sport
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#309 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Sébastien Loeb, Daniel Elena
Bruno Famin, patron de Peugeot Sport, avec Sébastien Loeb
#309 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Sébastien Loeb, Daniel Elena
Stéphane Peterhansel, Peugeot Sport, Sébastien Loeb, Peugeot Sport
#309 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Sébastien Loeb, Daniel Elena
#307 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR : Cyril Despres, David Castera
Cyril Despres, Peugeot Sport
#307 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Cyril Despres, David Castera
#307 Peugeot Sport Peugeot 3008 DKR: Cyril Despres, David Castera
Cyril Despres, Peugeot Sport

Sébastien Loeb s'est montré le plus rapide pour couvrir les 449 kilomètres chronométrés de la dixième étape entre Chilecito et San Juan, mais a finalement été devancé de 7’28” par Stéphane Peterhansel qui a récupéré 14’13” perdues à attendre les secours aux côtés d'un motard avec lequel il s'était accroché. Soit plus encore que ce à quoi ne s'attendait son équipe.

Loeb se retrouve ainsi à 5’50” du deux fois sextuple vainqueur, à moto puis sur quatre roues, et pense qu'il ne lui sera pas possible de refaire ce retard à la régulière avec 356 km chronométrés restant à couvrir vendredi et samedi, même sur des routes plus droites avec davantage de pilotage que de navigation.

Je m'attends à ce que, même sur des routes comme ça – et certaines sont encore du hors-piste au début demain [vendredi] –, cela fasse beaucoup de temps [à reprendre]. Je pense que sans souci [pour Peterhansel], ce ne sera pas possible mais on peut quand même essayer”, a-t-il analysé.

Les sections de hors-piste, justement, n'ont pas été une mince affaire jeudi dans la première partie d'une spéciale interrompue par une courte neutralisation avant une seconde portion davantage typée rallye.

On s'est perdu trois ou quatre fois dans la mauvaise vallée, faisant deux kilomètres sur une section très cassante, et finalement ce n'était pas le bon chemin”, a expliqué Loeb. “On est revenus, on a essayé un autre chemin – et perdu du temps à un autre endroit. C'était très, très compliqué. Pas vraiment sympa. C'est trop difficile de trouver un waypoint. On doit passer avec la voiture sur une route comme ça [très étroite, montre-t-il d'un geste], parfois c'est presque impossible.”

À la question de savoir si lui et son copilote Daniel Elena s'étaient un peu énervés, Loeb a répondu : “Un petit peu, car on a vu qu'on perdait trop de temps.”

Et d'enchaîner aussitôt : “Dans la spéciale qui a suivi [la neutralisation], j'ai essayé vraiment au maximum tout le temps. Je pense qu'on a fait une très bonne deuxième spéciale – et on est là, c'est le plus important.”

Despres ne "pouvait pas suivre"

Le troisième homme de Peugeot, Cyril Despres, a peiné pour rester dans le rythme de ses équipiers et s'il a encore consolidé sa place sur le podium provisoire, il a terminé l'étape de jeudi à pas moins de dix minutes de Peterhansel.

Ils étaient plus rapides”, a admis sans détour l'autre ancien motard de l'équipe française. “La climatisation s'est arrêtée dans ma voiture, j'ai commencé à avoir chaud, je ne trouvais pas le bon rythme. Sébastien, qui était parti devant ce matin [vendredi], s'est un peu perdu. On l'a dépassé dans la première partie mais dans la seconde, il nous a dépassés.”

C'était très rapide, avec beaucoup de trous, pas simple pour trouver un bon rythme. Son rythme était assez élevé, nous ne pouvions par le suivre dans cette seconde partie. Mais entre aller vite et faire une bonne navigation, la moitié du temps il était important de bien naviguer, et David [Castera, son copilote] s'en est bien sorti.”

Comptant désormais un peu plus de 25 minutes de retard au général, Despres ne se fait plus d'illusions pour la victoire.

Ce n'est jamais fini avant la ligne d'arrivée, mais revenir sur le seul talent de pilotage, je ne pense pas que ce soit possible. [Mais] j'ai déjà perdu un Dakar assez près de l'arrivée, et je l'ai gagné aussi assez près de l'arrivée, c'est pourquoi personne ne sait [ce qui peut se passer]”, rappelle-t-il cependant.

Pour l'avant-dernière journée avant l'arrivée samedi à Buenos Aires, 288 km de spéciale sont au programme de la 11e étape entre San Juan et Rio IV.  

Avec Valentin Khorounziy

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