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La F1 mise en garde contre des "négociations destructrices"

Directeur exécutif de McLaren, Zak Brown met en garde les acteurs de la Formule 1 en marge des discussions pour l'avenir de la discipline, afin qu'elles ne deviennent pas "destructrices".

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Max Verstappen, Red Bull Racing RB13, Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13, Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W08, Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32, Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM10, au départ

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Max Verstappen, Red Bull Racing RB13, Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13, Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W08, Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32, Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM10, au départ

Zak Mauger / Motorsport Images

Départ : Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Sebastian Vettel, Ferrari SF70H en lutte
Sergio Marchionne, PDG de Fiat
Départ : Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 mène
Zak Brown
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13, Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H, Max Verstappen, Red Bull Racing RB13, Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17 au départ
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Zak Brown
Le logo Ferrari sur la SF70H
Christian Horner, Team Principal, Red Bull Racing, Zak Brown, directeur exécutif du McLaren Technology Group
Max Verstappen, Red Bull Racing RB13

Actuellement, chaque équipe engagée en Formule 1 dispose d'un accord individuel et bilatéral avec le Formula One Management, qui arrivera à expiration au terme de la saison 2020. C'est dans ce cadre que Ferrari possède notamment un droit de veto par rapport aux changements de règlement, ainsi que des bonus financiers très généreux qui gonflent chaque année ses revenus.

Mercedes, Red Bull, McLaren et Williams perçoivent eux aussi des versements bonifiés grâce à leur statut d'écuries "historiques", négocié via ces mêmes contrats, baptisés Accords Concorde.

En vue de l'après 2020, les discussions ont débuté pour renouveler ces accords, générant inévitablement de la tension et énormément de politique. Président de Ferrari, Sergio Marchionne a déjà prévenu que la Scuderia quitterait la F1 si la direction prise par le futur règlement n'allait pas dans son sens. Un jeu dangereux qui n'amuse pas tout le monde, et contre lequel met en garde Zak Brown au nom du bien de la catégorie reine.

"Ma plus grosse inquiétude désormais, c'est que les négociations pour le nouveau contrat seront rudes, certaines équipes seront plus dures que d'autres et je pense que nous savons de qui il s'agit", confie à Motorsport.com le directeur exécutif de McLaren, faisant allusion sans la citer à la Scuderia Ferrari. "J'espère – mais je ne suis pas confiant – qu'ils pourront négocier en coulisses et pas trop sur la place publique, ce qui ne sera je pense pas le cas puisqu'ils le font déjà, et ne pas nuire à la dynamique que nous avons créée en générant de la préoccupation. J'espère qu'ils ne seront pas trop destructeurs dans le processus de négociation."

"En fin de compte, je pense que tout sera fait pour que ce ne soit rien de plus qu'une négociation, mais nous avons tous vu où ça a mené la dernière fois, avec la rupture en 2009. Je ne pense pas qu'il existe un risque de rupture, mais ces histoires sortiront à un moment donné et elles peuvent être destructrices, particulièrement quand elles ne sont rien d'autre qu'une tactique de négociation."

Respecter Ferrari, mais...

Depuis que Sergio Marchionne a jeté dans la mare le pavé marqué d'une menace de départ – ce que Ferrari a déjà fait plusieurs fois dans l'Histoire de la Formule 1 sans jamais mettre cette menace à exécution –, la question est de savoir s'il s'agit simplement d'un moyen de pression ou d'un risque réel.

"Personne ne veut de ça", prévient Zak Brown quant à un départ de Ferrari, "mais ils [la F1] doivent faire ce qui est bon pour la discipline et je pense que c'est ce qu'ils font. À chaque fois qu'il y a une négociation, il faut être préparé à partir. Ils essaient de faire ce qui est bien pour tout le monde, mais avec le rééquilibrage de la F1 sur la piste comme en dehors, ceux qui ont été désavantagés vont voir ça comme la perte de quelque chose et ils ne veulent rien perdre, donc je comprends ça."

"Mais la F1 est perdante à cause de ça, nous sommes tous dans le même bateau et s'il coule, peu importe que l'on soit en première classe ou en classe économique, il coule. Liberty [Media] va prendre une décision pour ce qu'ils pensent être bon pour la discipline, en étant juste et équilibré. Nous admettons tous que Ferrari a été le contributeur le plus important en F1, et que ça doit être reconnu, mais ça ne devrait pas l'être d'une manière qui nuit à la discipline." 

Propos recueillis par Lawrence Barretto

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