La F1 ne condamne pas automatiquement Barcelone en allant à Madrid

L'annonce de l'organisation du Grand Prix d'Espagne à Madrid à partir de 2026 est un coup dur pour Barcelone, mais pas encore un coup fatal.

Max Verstappen, Red Bull Racing RB19, Carlos Sainz, Ferrari SF-23, Lewis Hamilton, Mercedes F1 W14, Lance Stroll, Aston Martin AMR23, Lando Norris, McLaren MCL60, et le reste de la grille au départ

Terre d'accueil du Grand Prix d'Espagne de Formule 1 depuis 1991, le circuit de Barcelona-Catalunya voit son avenir dans la discipline menacé par l'annonce du jour : à partir de 2026, c'est Madrid qui accueillera l'épreuve nationale ibérique, et ce pour plusieurs années dans le cadre de la signature de cet accord longue durée jusqu'en 2035. Seul le Grand Prix de Bahreïn, à Sakhir, dispose aujourd'hui d'un bail plus étendu, courant jusqu'en 2036.

Si cette nouvelle jette inévitablement le doute sur l'organisation d'un Grand Prix à Barcelone après 2025, le tracé catalan n'y a pas encore renoncé, et la F1 non plus. C'est ce qu'a tenu à rappeler très rapidement Stefano Domenicali ce mardi, n'écartant pas l'hypothèse d'organiser deux manches en Espagne. 

"Pour éviter le moindre doute et clarifier les choses, le fait d'être à Madrid n'exclut pas celui que nous puissions rester à Barcelone dans le futur", indique le PDG de la Formule 1. "En ce qui concerne l'avenir, des discussions sont en cours pour voir si nous pouvons réellement prolonger notre collaboration avec Barcelone, avec qui nous entretenons de très bonnes relations."

"L'Espagne est un marché qui, il y a quelques années, n'était pas au centre de nos préoccupations. Aujourd'hui, il est très important. Nous avons signé un nouveau contrat avec le diffuseur espagnol DAZN jusqu'à fin 2026 au moins. C'est un bon problème que d'avoir plusieurs villes, parfois dans le même pays, qui veulent accueillir un Grand Prix. Cela montre la valeur de notre proposition. Mais nous devons rester focalisés sur la raison de notre succès et veiller à ne pas nous reposer sur nos lauriers."

La preuve d'une Europe qui peut encore s'offrir la F1 ?

Ainsi la Formule 1 prend le contrepied d'une tendance forte qui l'a vu se développer ces dernières années sur le continent américain et au Moyen-Orient, ce que reconnaît volontiers Stefano Domenicali tout en s'en réjouissant. 

"C'est une excellente nouvelle pour la F1 car cela montre une fois de plus que notre sport suscite un grand intérêt dans le monde entier", souligne-t-il. "Cela démontre que dans une période où l'Europe est perçue comme un endroit qui n'est pas prêt à investir dans notre sport, Madrid et d'autres prouvent que c'est en fait le cas."

"Ils ont présenté un projet fascinant, qui sera construit dans les deux prochaines années ; un projet qui prend en compte les fans et leur expérience globale, de leur voyage jusqu'à l'événement. La proposition que nous avons reçue du promoteur était excellente. Depuis le premier jour, nous avons eu une discussion ouverte sur ce que cet événement pourrait être."

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