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Pour la FIA, 10 cas de COVID-19 n'annuleraient pas les GP

La FIA est confiante quant à la gestion d'éventuels cas de COVID-19 dans le paddock une fois que la saison de F1 aura été lancée et estime qu'il n'y aurait pas à annuler des courses, médicalement parlant.

Garage Red Bull

La Formule 1 prépare activement le début de la saison 2020, actuellement prévu pour les 5 et 12 juillet au Red Bull Ring, en Autriche. Pour ce faire, la discipline reine travaille sur une véritable "biosphère" visant à créer un environnement très contrôlé et isolé afin d'éviter les risques liés à la pandémie de COVID-19, et sur des procédures visant à gérer au mieux d'éventuels cas.

Cette tâche herculéenne, puisqu'elle concerne un paddock aux multiples nationalités et, au bas mot, des centaines de personnes, s'inscrit dans le contexte du fiasco du Grand Prix d'Australie. À Melbourne, alors que l'ensemble des acteurs de la discipline avaient réussi à faire le voyage en dépit d'une situation sanitaire mondiale qui se dégradait d'heure en heure, il avait suffi d'un cas positif de COVID-19 chez McLaren pour faire s'effondrer l'épreuve qui avait finalement été annulée à quelques heures des essais libres.

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Cette semaine, la FIA a organisé une réunion pour discuter des protocoles à mettre en place pour les futurs Grands Prix tenus en Autriche, avec notamment des tests prévus tous les deux jours pour les membres du paddock. Le président de la commission médicale de la fédération, le professeur Gérard Saillant, se veut confiant quant à la gestion par la F1 du moindre cas d'infection qui pourrait survenir à Spielberg et estime que cela ne devrait pas être un motif d'annulation de la course sur le plan médical.

"Je pense que la situation est très différente par rapport à Melbourne, parce que la connaissance du virus est très différente", a déclaré Saillant pour Sky Sports. "Il est possible de prévenir et d'anticiper beaucoup de choses. Si nous avons un cas positif, ou peut-être dix cas positifs, il sera possible de gérer cela parfaitement avec un protocole spécial, un cheminement spécial pour les cas positifs. Médicalement parlant, ce n'est pas un problème."

Mais aux questions médicales et pratiques s'ajouteront d'autres interrogations sportives et médiatiques à la portée bien plus grande et incontrôlable, notamment si les cas se multiplient, ce qui pourrait contraindre les instances à agir. "Au niveau des conséquences sportives et médiatiques, c'est tout à fait différent. Nous devons essayer d'anticiper cela, de savoir où se trouve la ligne au-delà de laquelle il sera impossible de continuer. Mais je pense que ce n'est pas un problème pour nous actuellement."

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Quant au président de la FIA, Jean Todt, il souhaite vivement éviter ce qui s'est passé en Australie. "Nous voulons nous assurer qu'en arrivant à la première épreuve du calendrier 2020, nous ne soyons pas confrontés à une autre situation imprévisible", a déclaré Todt. "Nos experts y travaillent."

Alors que le plan envisagé comprend pour commencer deux courses en Autriche suivies de deux manches en Grande-Bretagne, la mise en place d'une quarantaine dans ce dernier État, dont la F1 pourrait finalement ne pas être exemptée, pourrait être un coup dur pour la campagne dans son ensemble.

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