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Ricciardo : "Ma longévité en F1 sera dictée par ma compétitivité"

Daniel Ricciardo avance l'âge de 35 ans pour quitter la Formule 1, mais admet surtout que seule la compétitivité du moment peut influencer une telle décision dans les années à venir.

Le troisième Daniel Ricciardo, Renault F1, arrive dans le Parc Fermé

Photo de: Andy Hone / Motorsport Images

À 31 ans, Daniel Ricciardo a soif de renouer avec le succès qu'il a connu en Formule 1 lors de son passage chez Red Bull Racing. Le pilote australien sait aussi que le temps commence à être compté pour sa carrière, et surtout pour son objectif de conquérir un jour le titre mondial. Peut-être est-ce la raison qui l'a poussé à saisir dès le printemps dernier la perche tendue par McLaren en vue de 2021, sans attendre de voir le réel niveau de performance de Renault cette saison.

La compétitivité de la machine mais aussi de l'homme, c'est à ses yeux ce qui fera la différence pour déterminer le jour où il raccrochera. Théoriquement, Ricciardo estime qu'autour de 35 ans il pourrait être temps de tourner le dos à la F1. Sauf si la victoire est au rendez-vous… "Le jour où j'arrêterai de croire que je peux le faire, je pense qu'il sera temps de s'effacer, mais je ne crois pas que ce soit encore proche", explique-t-il à Channel 4. "J'espère ne pas avoir à attendre aussi longtemps, mais je vais absolument tout faire dans un avenir proche."

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"Ma longévité en F1 sera dictée par ma compétitivité", précise-t-il. "Par exemple, si Lewis [Hamilton] n'était pas dans une voiture qui gagne depuis quelques années, s'il était huitième ou neuvième, serait-il encore en F1 ? On peut se poser la question. Quand on gagne, c'est dur de partir. Rosberg l'a fait, mais pour la plupart d'entre nous, ce serait dur de partir si on gagnait. Je peux dire aujourd'hui que je veux terminer à 35 ans, mais si je gagne à 35 ans et s'il y a encore une chance de gagner, ce serait dur de ne pas continuer. Ça dépend vraiment de ça, de la situation de compétitivité. Mais oui, je serai clairement là quelques années encore."

Son départ de l'écurie Renault, acté depuis quelques mois déjà, suscite un sentiment double et étrange à Enstone, où l'on regrette de voir la collaboration cesser après seulement deux saisons, mais où l'on sait que cela a aussi ouvert la porte au retour de Fernando Alonso. Les éventuels regrets, alors qu'il a récemment signé deux podiums, Ricciardo ne leur laisse aucune place, au moins publiquement.

"Ayant pris la décision avant que la saison ne commence, une grande part de rationalité s'est basée sur ce que McLaren a fait en 2019", admet-il. "À mes yeux, ils ont réalisé la plus grosse progression et je les ai vu faire ça avec des pilotes relativement jeunes. C'était la première année de Lando [Norris], et Carlos [Sainz] est là depuis un petit moment, mais je ne le voyais pas vraiment comme un vétéran. Tout semblait aller dans la bonne direction, avec un potentiel énorme. Tout est enthousiasmant, maintenant c'est à moi de faire un peu plus encore. Je suis impatient."

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