Wehrlein "certain" de marquer plus d'un point en 2017
Tout en effectuant un roulage conséquent lors des deux semaines d'essais hivernaux, Sauber s'est montré discret sur le plan de la performance.
Pascal Wehrlein, Sauber C36
LAT Images
Sur le papier, l'écurie suisse semble débuter la saison dans la peau du petit poucet, qui plus est depuis la disparition de l'écurie Manor. Néanmoins, la volonté de mettre une difficile année 2016 derrière elle et de s'appuyer sur les investissements de Longbow Finance est réelle.
Nouveau venu à Hinwil, Pascal Wehrlein affiche un optimisme mesuré. L'Allemand, protégé de Mercedes, ne cache pas qu'il faudra se montrer patient mais croit à un potentiel conséquent. Il devra toutefois composer avec une C36 propulsée par un moteur Ferrari 2016 qui n'évoluera pas. Cette situation, déjà éprouvée par Toro Rosso l'an passé, peut s'avérer un handicap de poids.
"La construction de la nouvelle voiture a forcé Sauber à prendre cette décision", rappelle Wehrlein dans les colonnes de Blick. "Clairement, ce sera dur pour nous si les autres développent constamment leur moteur."
"Chez Manor, nous avions environ 200 employés ; Sauber en a 350. Par rapport aux autres, c'est encore un petit nombre, mais Sauber a l'une des meilleures souffleries. J'ai vraiment été impressionné lors de ma première visite."
Auteur de l'unique entrée dans les points de Manor la saison dernière, avec un point décroché en Autriche, Wehrlein est convaincu de faire mieux en 2017 avec sa nouvelle équipe : "Je suis certain que nous en marquerons plus que ça. Au moins, nous serons capables de développer en permanence la voiture."
"Sauber est au début d'une nouvelle ère", ajoute-t-il auprès de Sport Bild. "Il y a un énorme potentiel dans l'équipe et je suis fier d'en faire partie. Nous avons une équipe professionnelle de très haut niveau. Mais nous devons avoir un peu de patience."
Mentalement, l'ancien Champion DTM a connu une intersaison peu évidente, ponctuée par l'attente de la décision de Mercedes quant au remplacement de Nico Rosberg, puis par une blessure contractée lors de la Race of Champions, le privant de la première semaine d'essais à Barcelone.
"Toto [Wolff] m'a dit qu'il ne voulait pas me griller", précise-t-il. "Il a dit qu'il croyait toujours en moi et que je devais plutôt me construire sereinement. Bien sûr, j'espérais rejoindre l'équipe Championne du monde, mais ensuite Mercedes a choisi Bottas, et je n'étais pas trop déçu. Pourquoi ? Car mon plan A initial était accompli."
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