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Ferrari Driver Academy : Bianchi, un exemple pour tous

Lancée en 2010, la Ferrari Driver Academy compte aujourd'hui cinq pilotes dans ses rangs

Lancée en 2010, la Ferrari Driver Academy compte aujourd'hui cinq pilotes dans ses rangs. Véritable pouponnière de talents, cette structure est unique et fonctionne différemment de certains autres programmes pour jeunes pilotes.

Ingénieur de piste de la Scuderia sur les Grand Prix, Luca Baldisserri est également en charge de cette Academy dont il est le manager. En cinq saisons, il a vu certains talents s'y succéder. Il suit l'évolution de chacun d'entre eux et participe à un processus de sélection très pointu, qui va au-delà du talent pur en piste.

"Une fois invités à Maranello, les jeunes pilotes sont interrogés et, après ça, il y a un bilan en profondeur, ainsi qu'un test sur circuit", explique l'Italien. "Les facteurs tels que l'implication, la précision et la détermination à réussir comptent beaucoup, car le succès sur le circuit ne vient pas seulement avec le talent, mais c'est aussi le résultat d'une préparation longue et exigeante."

"Nous sommes une académie, pas un institut de charité. En fonction des efforts qu'ils font à Maranello, les heureux élus, bien que sous contrat à long terme avec Ferrari, doivent voir celui-ci être reconfirmé chaque année."

Formule 3 et GP2, cursus privilégié

La Scuderia estime que son Academy est aujourd'hui la seule véritable école qui offre un entraînement complet, et qui forme des pilotes sans que ceux-ci ne constituent forcément l'avenir de l'écurie F1. "Ce n'est pas un junior team qui offre un débouché naturel", précise Baldisserri. "Le premier objectif reste d'aider les jeunes talents à grandir à travers un programme qui tient compte de chaque aspect de leur préparation, de l'entraînement physique à l'entraînement mental, des essais sur circuit aux sessions dans le simulateur, en suivant leur évolution à chaque étape."

Pour que ces jeunes talents se forgent à la compétition, la Ferrari Driver Academy les place notamment en Formule 3, où Lance Stroll devrait par exemple faire ses débuts l'an prochain. Mais la suite logique reste de courir en GP2, comme c'est le cas pour Raffaele Marciello. Le choix de cette série n'est pas anodin pour Ferrari. "C'est une série qui se déroule aux côtés de la Formule 1, qui utilise les mêmes circuits et, plus important, les mêmes pneus", souligne Baldisserri.

Bianchi, le point de référence

Parmi les autres membres de la Ferrari Driver Academy, on retrouve actuellement Antonio Fuoco, Guanyu Zhou, et bien sûr Jules Bianchi, le seul à avoir accédé à la catégorie reine. Exemple de réussite de cette "école" pas comme les autres, le Français est évidemment dans tous les esprits après son terrible accident survenu lors du Grand Prix du Japon.

"Parmi les pilotes de la Ferrari Driver Academy, Jules est le plus expérimenté et il est la référence pour tous les autres", rappelle Baldisserri. "En deux ans en Formule 1, il a réussi à apporter une bonne contribution, même en pilotant pour une équipe moins compétitive, et il a réalisé ce qu'il mérite. Ce qui est arrivé à Suzuka a affecté tout le monde très profondément, ceux qui sont proches de lui mais aussi ceux d'entre nous qui avons passé tellement de temps avec lui ces dernières années, en tant qu'ami et collègue. Tout ce que nous pouvons faire, c'est prier pour qu'il récupère."

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