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Chronique Tom Dillmann : 2012, l'heure du bilan

Tom Dillmann fait partie de la liste restreinte des vainqueurs GP2, en s'étant imposé en début de saison 2012, à Bahreïn

Tom Dillmann fait partie de la liste restreinte des vainqueurs GP2, en s'étant imposé en début de saison 2012, à Bahreïn. Malgré des difficultés budgétaires récurrentes, il n'a jamais abdiqué, ni en termes de préparation physique à la course, ni lorsqu'il apprenait seulement quelques jours avant un meeting qu'il pourrait finalement concourir. Le Français dresse un dernier bilan de sa saison, avant de pouvoir aller de l'avant et travailler pour 2013.

Parcours du combattant pour un volant

L'année passée, j'ai fait la course à Abou Dabi avec iSport. Tout était parfait : la performance, le travail avec l'équipe - iSport était vraiment ravi. Le plus dur pour moi n'est pas d'être rapide, mais de trouver le budget. Ce n'est pas facile dans les temps qui courent, mais aujourd’hui encore, je ne lâche pas ! Quand je ne cours pas, je suis à la recherche de budget, c’est aussi simple que ça. A l’époque, je pouvais courir chez DAMS, iSport, vraiment toutes les équipes de pointe, par conséquent, j’aurais même pu rouler avec l’équipe qui a gagné les deux championnats, car DAMS voulait vraiment que je roule avec eux : François Sicard me connait de la Formule Renault, je pense qu’il a de l'estime pour moi. C'est flatteur qu’il me dise qu’il faille que je revienne en GP2 l’an prochain.

Au final, aux essais, j'ai pu rouler avec Rapax et Ocean. Ensuite, j'ai trouvé le budget pour faire la première course avec Rapax, une équipe qui n'a pas eu trop de réussite l'an dernier, par conséquent il y avait du travail à faire. J'ai réalisé trois jours avec eux sur six, donc on n'a pas pu travailler comme les autres. C'était déjà un handicap, d'autant plus que j'étais débutant. Au final, ma titularisation est intervenue une semaine avant la première manche en Malaisie avec Rapax. Fin de saison difficile Durant ma dernière course à Hockenheim, je n'ai pas eu de réussite : Calado m'a heurté en début de course, et après, j'étais plus vite que Leimer durant la course, en sachant qu'il avait fini 2e... Rageant de finir comme ça, surtout lorsqu'on vous rentre dedans ! Rebelote en course sprint avec [Max] Chilton. J'ai eu la chance de revenir à Hockenheim et rouler sans budget, mais je n'ai pas trop eu la réussite au final. J’aurais pu revenir en fin de saison mais cela ne s’est pas fait [Stefano Coletti a quitté Coloni pour Rapax, ndlr] pour Monza et Singapour. L'équipe m'a demandé de venir à Monza, jusqu'au jeudi matin j'y étais, et là ils m'ont confirmé que je n'allais pas rouler. De fait, j'ai compris que Singapour n'était pas envisageable. Dur, dur, d’être jeune pilote En Formule 1, les écuries de pointe ne font pas confiance aux jeunes pilotes, à l’exception de Force India et Toro Rosso. Ils peuvent intégrer des petites équipes, mais pour survivre, celles-ci ont besoin d'argent. Ce n'est pas jouable. Et puis c'est difficile de se valoriser dans une petite équipe. Je ne partais pas avec les mêmes chances que [James] Calado ou [Felipe] Nasr, mais encore une fois, c’est un aspect que j'ai l'habitude de confronter, puisque je cours souvent dans des équipes qui ne sont pas favorites. Malgré tout, j'ai réussi à gagner une course, quelque chose que seul Calado, parmi les débutants, a réalisé. La préparation n'est jamais facile lorsqu'on apprend le jeudi avant la course qu'on va rouler.

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