GP2 - Evans relate son mano a mano avec Palmer
BV, Monaco - Promu deuxième sur la grille de départ de la course longue du weekend en GP2, Mitch Evans savait qu'un bon résultat était à sa portée


BV, Monaco - Promu deuxième sur la grille de départ de la course longue du weekend en GP2, Mitch Evans savait qu'un bon résultat était à sa portée.
Dès le départ, le pilote néo-zélandais a montré que la victoire était son seul objectif en prenant la tête de la course grâce à un départ canon. À ce stade de la course, s'attendait-il à une victoire facile face au leader du championnat ?
"Non, parce que je savais qu'il restait quarante-et-un tours quand j'ai pris la tête !" a admis Evans au micro de ToileF1 après la course. "J'avais de bonnes sensations dans ces premiers tours, j'ai creusé l'écart sur Jolyon et les choses se passaient bien avant la voiture de sécurité".
"Nous n'avions pas les mêmes pneus, ce qui allait évidemment faire une grande différence", poursuit-il. "J'ai tiré le meilleur des pneus option au départ, et après la voiture de sécurité, le pneu prime commençait à être plus performant et mes pneus avant étaient morts, complètement morts. Jolyon m'a dépassé, c'est le jeu, et j'ai juste essayé de résister à Stéphane".
C'est par un freinage tardif à Sainte-Dévote que Palmer a pris l'avantage sur Evans. Était-ce une surprise pour le pilote Russian Time ?
"Un peu", admet-il, "mais j'étais en difficulté à cause des pneus avant et nous étions sur des stratégies pneumatiques différentes. Je n'ai pas essayé de lui résister, car il était beaucoup plus rapide à ce moment-là. J'aurais préféré que cela ne se produise pas, mais c'est comme ça".
Ensuite est survenu l'accrochage entre les deux Arden à l'épingle, qui a provoqué un drapeau rouge d'une demi-heure. "Nous sommes retournés sur la grille et je suis passé en pneus prime", relate Evans. "Jolyon était très rapide d'emblée. Quand il a eu sept secondes d'avance, j'étais presque aussi rapide que lui, mais il nous en manquait un peu. Puis il y a eu la voiture de sécurité et nous avons fait un arrêt au stand après lequel je suis ressorti deuxième".
"Ensuite, Stefano m'a doublé dans un endroit très bizarre [Anthony Noghès] et il a essayé de doubler Simon Trummer et je voyais l'incident venir, ce n'est pas un endroit où on dépasse !" estime-t-il. "Ensuite, il s'agissait de franchir le drapeau à damier. C'était serré à la fin, j'étais plus rapide que Jolyon à la fin de la course, mais je pense qu'il nous reste un peu de vitesse à trouver".
Hier, nous avions remarqué qu'Evans avait disputé les qualifications avec un museau fissuré. Le natif d'Auckland l'a utilisé de nouveau pour la course, et a accepté de nous répondre à ce sujet. "Nous avions des dégâts en essais libres, mais l'endroit endommagé a été remplacé. La fissure n'a pas d'effet. C'est le même nez, mais ça va", a-t-il conclu avec le sourire.
Deuxième aujourd'hui, Mitch Evans en est à trois podiums en trois courses de GP2 à Monaco ; peut-il faire la passe de quatre lors de la course sprint de demain ?
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