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La chronique de Nelson - À 30 ans, premier bilan! (2)

Deuxième et dernière partie de la chronique de Nelson Piquet Jr, consacrée à ce qu’il considère comme les dix meilleurs moments de sa carrière jusqu’à aujourd’hui.

Le Champion Nelson Piquet Jr., China Racing

Photo de: FIA Formula E

Nelson A. Piquet, nez de la voiture endommagée
Nelson A. Piquet fête sa victoire
Nelson A. Piquet en conférence de presse
Le vainqueur Fernando Alonso fête avec Nelson A. Piquet et les membres de l'équipe Renault F1
Nelson A. Piquet, Renault F1 Team et son père Nelson
Podium : Nelson A. Piquet fête sa victoire et son titre
Nelson A. Piquet
Nelson A. Piquet
Nelson A. Piquet
Nelson A. Piquet
Le Champion Nelson Piquet Jr., China Racing
Nelson Piquet Jr., China Racing

Retrouvez la première partie de cette colonne exclusive Motorsport.com ici

 

5. Un week-end parfait en GP2 sur le Hungaroring 

La manche de 2006 sur le Hungaroring en GP2 a été quelque chose de spécial. Cette piste est dure car les dépassements y sont difficiles mais en août de cette année-là, tous les éléments se sont mis bout à bout pour donner un week-end parfait.

On a signé la pole position, les deux victoires dans les courses longue et sprint et le meilleur tour dans chacune des deux pour inscrire le score maximal. Personne ne l’avait fait avant et je crois que personne ne l’a fait depuis! [Exact Nelson, les cinq autres doubles vainqueurs d’un même week-end ont tous manqué le meilleur tour dans les deux courses, NDLR].

En plus, mon père était présent ce week-end-là et ce fut génial qu’il puisse participer à la célébration de cette victoire.

 

4. Une 4e place au Grand Prix du Japon en Formule 1

J’avais obtenu mon premier podium quelques mois auparavant à Hockenheim, ce qui était déjà incroyable, mais cette 4e place à Fuji en 2008 a été un résultat presque meilleur.

On avait pris la 12e place sur la grille, une très bonne qualif pour la voiture de cette année-là. L’équipe a eu un assez bon rythme tout le week-end et en course, j’ai pu me battre pour remonter jusqu’à la 4e place – probablement notre meilleure performance de toute l’année.

 

3. Le titre 2004 en Championnat de Grande-Bretagne de F3

Comme je l’ai déjà mentionné, plutôt que de rejoindre une équipe établie, j’avais choisi d’amener mon équipe brésilienne Piquet Sports avec moi en Angleterre en 2003.

Après une très bonne première année, je me battais pour le championnat en 2004 et après une lutte très acharnée, nous avons remporté le titre lors du dernier week-end à Brands Hatch. Je me suis vraiment éclaté cette année-là, la compétition était rude, le plateau rempli d’excellents pilotes – et on l’a fait, avec une équipe vraiment peu expérimentée à ce niveau.

Je suis devenu le plus jeune pilote à remporter ce championnat, et mon père et moi les premiers à le remporter de père en fils.

Cette dernière journée à Brands Hatch avait été fabuleuse.

 

2. Premier Brésilien sur la Victory Lane dans la “division 2” de la NASCAR

Cela reste probablement mon plus gros défi à ce jour : fin 2009, je suis parti aux États-Unis pour me lancer dans une carrière en NASCAR.

Cela n’avait jamais été fait par un Brésilien avant – c’est par tradition un sport très américain – et je voulais donc essayer de faire ce qu’aucun Brésilien n’avait jamais fait. Réussir en NASCAR est extrêmement compliqué, ces gars disputent ce genre de courses depuis tout gamins et j’ai dû apprendre un nouveau sport dans une industrie où les dollars des sponsors font une grande différence entre la victoire et la défaite.

Alors, ce moment à Road America le 23 juin 2012, quand j’ai remporté la victoire en NASCAR Nationwide (aujourd’hui XFINITY) a été très, très spécial. On a réussi à y ajouter deux succès en NASCAR Camping World Truck Series dans le Michigan et à Las Vegas plus tard dans l’année, prouvant que nous pouvions gagner dans deux des trois grandes catégories.

 

1. Victoire dans le premier Championnat FIA de Formule E en 2015

Que puis-je dire... Quel dernier week-end nous avons eu à Londres!

Il a semblé que tous les éléments jouaient contre nous avec tout ce qu’il s’est passé durant ces deux jours mais nous n’avons jamais renoncé. C’est le commentateur télé qui a dû me dire que j’avais gagné et je n'arrivais pas à y croire.

Il m’a sans doute fallu la moitié de mon tour de rentrée pour comprendre qu’on avait réussi.

C’était l’aboutissement d’un très gros travail et je voulais vraiment ce championnat. C’est ce qu’on fait en tant que pilote : on court pour des victoires et des titres.

Je ferai tout pour le remporter encore l’année prochaine.

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