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Bilan de la saison : Vitaly Petrov

Peu de pilotes avaient davantage de défis à relever que Vitaly Petrov en 2012

Peu de pilotes avaient davantage de défis à relever que Vitaly Petrov en 2012.

À l’aube de cette saison, le Russe n’était toujours pas parvenu à se débarrasser de l’étiquette de pilote payant qui lui collait à la peau. Débarquant à Hingham au mois de février, il lui a fallu s’intégrer rapidement à l’équipe pour faire face à un coéquipier bien coté, à savoir Kovalainen. D’aucuns voyaient son transfert de Renault vers Caterham comme le signe que la carrière du vice-champion GP2 2009 n’allait pas durer bien longtemps.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Vitaly Petrov a fait mieux que ce que l’on attendait de lui. En qualifications, le score n’est pas à l’avantage du Russe (13-7), mais malgré une forte domination de Kovalainen sur les deux premiers tiers de la saison, Petrov s’est retroussé les manches et a pris l’avantage lors du dernier tiers de 2012, se montrant plus rapide que son coéquipier lors de cinq des sept dernières séances de qualifications de la saison.

On peut toutefois regretter qu’il n’ait jamais réussi l’exploit de passer en Q2, sa meilleure chance de le faire ayant été le Grand Prix du Brésil, où dans des conditions piégeuses, Kovalainen et lui ont échoué à seulement trois dixièmes du 17e de Q1.

Petrov s’est montré plus convainquant en rythme de course, ayant souvent fait jeu égal avec son coéquipier le dimanche. Si le score de 10-7 en sa faveur est aussi lié aux quelques pépins rencontrés par Kovalainen, le Russe peut se satisfaire de l’avoir dominé au Grand Prix de Malaisie, pour ce qui n'était que sa deuxième course pour l’équipe. Au fur et à mesure que la saison avançait, il devenait de plus en plus fréquent pour lui de faire jeu égal avec son expérimenté coéquipier, et de temps à autre, Petrov a pu profiter des incidents qui avaient lieu devant lui pour finir devant des voitures de milieu de tableau, par exemple à Hockenheim devant Senna et Grosjean. Celui qui accumulait les sorties de piste lors de sa première saison n’a jamais abandonné par sa faute en 2012. Sa seule grosse erreur de la saison reste son contact avec le mur lors de la troisième séance d'essais libres du Grand Prix de Singapour. Vitaly Petrov a donc dépassé toutes les attentes. Malgré son statut de pilote payant, il s’est montré plus performant que Jarno Trulli en 2011, et a poussé Kovalainen dans ses retranchements. La fusée de Vyborg ne volerait pas une deuxième saison chez les verts.

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